Le kiwi n’est plus seulement ce fruit vert apprécié au petit-déjeuner : il vient d’obtenir une reconnaissance inattendue à l’échelle internationale. À travers l’Europe comme outre-Manche, il suscite désormais un intérêt inédit chez les experts de la santé et de la nutrition. Cette distinction, rare pour un fruit, pourrait bien transformer nos habitudes alimentaires quotidiennes.
Pourquoi le kiwi agit sur le transit, preuves à l’appui
Le 30 juillet 2025, la Commission européenne a accordé au fruit vert la première allégation santé végétale, affirme news.yahoo.com. Publiée au Journal officiel, cette décision affirme un bénéfice digestif reconnu. Une consommation régulière contribue à une fonction intestinale normale en augmentant la fréquence des selles. Ce statut place ce fruit au rang des recommandations fiables.
Au Royaume-Uni, le National Health Service a intégré ce fruit à ses conseils. Eirini Dimidi, maîtresse de conférences au King’s College London, recommande d’en consommer deux ou trois. Elle évoque aussi huit à dix pruneaux, précisait-elle à la BBC. Cette option simple réduit douleurs, ballonnements et inconfort.
Du point de vue biologique, l’Actinidia deliciosa concentre des fibres solubles et insolubles, utiles pour la motricité colique. Il renferme l’actinidine, une enzyme digestive qui fragmente les protéines et facilite le vidange gastrique. Enfin, le kiwi apporte de la vitamine C, ce qui soutient l’énergie et la réparation cellulaire.
Quelle quantité de kiwi par jour et quelles alternatives utiles
La Commission recommande 200 g de chair de fruit vert frais chaque jour. Cela correspond à deux ou trois fruits entiers. Cette quantité est simple à atteindre, notamment au petit-déjeuner ou en collation. Fractionner la prise sur la journée aide souvent, car l’intestin répond mieux à des apports réguliers.
La constipation chronique touche largement et s’installe au-delà de six mois, selon les critères cliniques. Elle concerne environ 16 % des adultes, 9 % des enfants. Elle touche aussi 33,5 % des personnes de plus de 60 ans. Ce fardeau invisible pèse sur la qualité de vie, le sommeil et l’humeur.
Côté habitudes, boire environ 1,5 litre d’eau riche en magnésium favorise l’hydratation des selles, tandis que le pain de seigle surpasse souvent le blé raffiné. Une marche quotidienne amorce le réflexe colique. Intégré avec constance, le kiwi s’inscrit alors dans une routine simple qui réduit l’inconfort digestif.
Bonnes pratiques quotidiennes pour un transit régulier et confortable
Les bases restent incontournables : légumes verts cuits, crudités bien tolérées, fruits frais, légumineuses et céréales complètes. Ce socle augmente l’apport en fibres et en eau, ce qui stimule la progression du bol alimentaire. Bouger chaque jour, même brièvement, au quotidien, renforce l’effet, car l’activité physique active naturellement le péristaltisme intestinal.
Certains médicaments constipent, notamment des antalgiques, des antiacides ou des antihistaminiques ; un avis médical s’impose avant tout changement. Un rythme régulier aux toilettes aide aussi, car le réflexe matinal se travaille. La respiration profonde et la gestion du stress limitent les spasmes, tandis que l’hydratation soutient l’action des fibres.
Côté texture, l’épluchage reste possible si la peau gêne ; la chair conserve des fibres utiles. La spécialiste cite aussi les pruneaux comme option d’appoint, selon les préférences. En pratique, choisir le kiwi selon la maturité et l’associer à un yaourt nature améliore la tolérance. Cela préserve aussi la saveur.
Ce qu’il faut retenir pour un confort digestif durable
Les preuves convergent, et les repères deviennent clairs pour qui cherche un transit plus régulier. Deux à trois fruits par jour, une alimentation riche en fibres, une hydratation adaptée et quelques pas quotidiens composent un plan réaliste. En misant sur le kiwi, chacun peut améliorer son confort intestinal sans artifice, avec des conseils publics simples et sécurisés. Et les progrès se ressentent vite.