Le débat agite les plateaux et les foyers, car la taxe sur les ultra-riches revient quand l’économie cale. La croissance flirte avec 0,6 %, la consommation patine, l’investissement hésite, et le commerce extérieur reste timide. L’inflation a laissé des traces, tandis que la dette enfle. Dans ce contexte, l’avertissement de Périco Légasse fait écho à la méthode Bayrou. Le ton se fait direct, sans fard.
Pourquoi la taxe sur les ultra-riches revient au premier plan
La pandémie, la guerre en Ukraine et une inflation tenace ont fragilisé la France, affirme melty.fr. La croissance reste poussive, autour de 0,6 %, ce qui pèse sur l’humeur collective. Dans ce climat, la taxe devient un marqueur politique. Elle promet justice et recettes, mais crispe une partie des ménages aisés.
La consommation baisse par prudence, alors que l’investissement attend des signaux clairs. Le commerce extérieur peine à se redresser, malgré des efforts d’entreprises exportatrices. La dette publique, déjà lourde, inquiète. Elle fait craindre une contrainte durable sur le budget et sur les marges d’action.
Sur RMC, dans Estelle Midi, le 19 septembre, Charles Magnien relaie un message de téléspectateur. « Taxer les plus riches, pourquoi pas, symbole utile, mais pas une relance », résume-t-il. Le pays partage ce doute, tandis que Périco Légasse soutient, avec vigueur, une ligne jugée courageuse. Le débat reste ouvert.
Le plan Bayrou et ses chiffres précis
François Bayrou défendait un cap chiffré. Il visait 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026. Le principe était simple et rude, avec un gel des dépenses publiques. Deux postes demeuraient protégés, la défense et le service de la dette, car ils relèvent, selon lui, d’obligations souveraines. Il misait sur un sursaut de confiance.
Cette « année blanche » devait calmer l’explosion des dépenses. Le dispositif n’entamait ni prestations sociales ni retraites, ce qui rassurait une partie des foyers. La mesure s’articulait, en parallèle, avec un chantier sur la taxe, pour financer sans étouffer la reprise. Il jurait privilégier l’équité.
Le plan touchait aussi aux règles. Deux jours fériés devaient disparaître, afin d’augmenter le nombre de jours travaillés. L’abattement fiscal devait s’effacer pour certains, notamment des retraités au-delà de 20 000 euros par an. Sur BFMTV, Bayrou promettait des gains de centaines d’euros pour les pensions les plus modestes.
Une taxe symbolique ou un levier de justice fiscale
Périco Légasse tranche. « On finira par se rendre compte que Bayrou avait raison sur toute la ligne », assure-t-il. Il parle d’une méthode « trop courageuse pour les lâches qui nous gouvernent ». Il cite Mendès France pour l’exemple, car dire le réel reste, selon lui, une cause d’exclusion.
Ainsi, il rappelle qu’une « année blanche » peut aider. Le pays en parle depuis quinze ans, pourtant rien n’aboutit. Il répète qu’« il faut repenser la fiscalité française pour plus de justice ». Estelle Denis note que cette piste n’est pas prévue. Selon lui, M. Lecornu n’a aucune envie de repenser la fiscalité.
Le journaliste cible Matignon. Il décrit une majorité à la recherche du vote des 67 députés socialistes. Durer quatorze mois, plutôt que neuf, primerait sur la réforme. Sur la question fiscale, il assume une taxe, et revendique un débat franc. Même le patrimoine de Bayrou, au-delà du million, nourrit la discussion.
Quel horizon pour une réforme fiscale crédible et lisible
Entre justice et efficacité, le pays recherche une voie claire. Les chiffres rappellent l’urgence, tandis que les désaccords politiques brouillent le cap. Périco Légasse parie sur une méthode assumée, inspirée de Bayrou, avec des repères simples et mesurables. Reste à bâtir un compromis durable, où la taxe s’inscrit dans une réforme lisible, acceptée, et tournée vers l’intérêt général. La société attend des preuves.