Une entreprise verse par erreur 165 millions à un employé, il démissionne et la justice autorise qu’il garde tout

Quand 165 millions changent une vie et redéfinissent les limites de la justice financière

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Une erreur de paiement transforme un employé en multimillionnaire du jour au lendemain. Au cœur d’une bataille judiciaire historique, un simple assistant perçoit par accident une somme colossale sur son compte. L’entreprise concernée engage immédiatement une course poursuite pour récupérer son argent, mais le verdict final va stupéfier le monde de la justice et des affaires. Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité et les limites de l’erreur humaine.

Une entreprise confrontée à une erreur de paiement colossale

En mai 2022, un assistant administratif de Cial découvre 165 millions crédités sur son compte, une erreur technique liée à un dysfonctionnement interne. Immédiatement alertée, l’entreprise reconnaît l’anomalie et exige la restitution. L’employé, coopératif au départ, promet un mandat bancaire pour régulariser la situation. Pourtant, son silence persistant après un mois relance la tension.

Le Consortium industriel d’alimentation (Cial) active alors des recours urgents, dénonçant un risque de spoliation, explique linternaute.com. Mais l’ancien salarié, désormais en position de force, conteste toute responsabilité. Il affirme avoir signalé l’erreur dès sa découverte, sans agir de manière frauduleuse. Cette posture juridique inattendue transforme une simple erreur en bras de fer médiatique.

Face à l’impasse, l’entreprise porte plainte pour vol par découverte. Les juges, saisis du dossier, doivent trancher entre bonne foi et opportunisme. Ce cas, sans précédent en Amérique latine, interroge sur la responsabilité des employeurs en matière de sécurisation des paiements.

Les recours juridiques d’une entreprise désemparée

Le 8 septembre 2025, le tribunal de Santiago (Chili) rejette les accusations de vol. Selon les magistrats, l’absence d’intention criminelle empêche de qualifier le délit. L’employé, bien que conscient de l’erreur, n’a pas cherché à dissimuler la somme. Cette décision, relayée par Diario Financiero, stupéfait les milieux financiers.

Me Battaglia, avocat de Cial, critique violemment le verdict : « Le tribunal a commis une erreur grave en ignorant la malveillance avérée. » Il évoque même un « complot » impliquant des complicités bancaires, comme mentionné dans The Clinic. Pour lui, l’employé a sciemment profité de la situation avant de disparaître.

L’entreprise fait appel devant la Cour d’appel de Santiago, exigeant une révision pour détournement de fonds. Elle souligne que la démission de l’employé, survenue après un mois de négociations, aggrave son cas. Cette stratégie vise à contourner l’acquittement initial, relançant un débat sur la responsabilité des erreurs système.

L’employé qui a tout gagné sans enfreindre la loi

L’ancien salarié maintient qu’il a agi de bonne foi en signalant l’erreur. Son avocat insiste : aucune loi n’oblige à restituer un trop-perçu après une rupture contractuelle, surtout sans accord écrit. Cette interprétation, validée par les juges, crée un précédent risqué pour les employeurs.

La justice estime que Cial, en ne sécurisant pas ses transferts, porte une part de responsabilité. Sans preuve de malveillance, garder la somme n’est pas illégal. Ce raisonnement, bien que contesté, protège les employés face à des erreurs dont ils ne sont pas responsables.

Au-delà de cette affaire, les experts appellent à renforcer les protocoles de vérification bancaire. Les systèmes automatisés, bien qu’efficaces, restent vulnérables aux bugs techniques. Tant que les contrôles ne seront pas renforcés, d’autres histoires rocambolesques émergeront, mettant en lumière les limites des processus financiers modernes.

Une leçon cruciale pour les systèmes financiers modernes

Cette affaire illustre comment une simple erreur peut déclencher une crise juridique majeure. L’entreprise, malgré ses arguments, voit sa demande rejetée, soulignant l’importance de sécuriser les processus de paiement. Alors que les transactions s’accélèrent, la vigilance reste primordiale. Pour éviter de futurs fiascos, les protocoles de vérification doivent évoluer, transformant cette histoire rocambolesque en levier de progrès pour tous.

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