Furax, Pauline Ferrand-Prévot balance sur cette icône du sport : « C’est sa tronche d’abord »

Une voix cash bouscule les codes et relance un débat clé dans le cyclisme français

Publié le

Les mots claquent, et la secousse traverse le peloton. Pauline Ferrand-Prévot assume chaque syllabe, tandis que la France du vélo écoute en silence. Sa trajectoire impressionne, sa franchise bouscule, mais le propos reste limpide. Pas d’effets creux, seulement des faits utiles, mis en ordre pour comprendre. Le contexte est simple, l’explication sera précise, et chaque détail sert la compréhension du lecteur.

Palmarès, pression et image de Pauline Ferrand-Prévot

À 33 ans, selon melty.fr, la Rémoise s’est hissée au sommet. En 2015, elle devient championne du monde de cyclo-cross et de VTT cross-country. L’an dernier, elle arrache l’or olympique en cross-country à Paris. Le 3 août, elle gagne le Tour de France féminin, trente-six ans après Jeannie Longo.

Ces jalons dessinent une ascension régulière, sans mise en scène. Chaque saison confirme la précédente, car l’exigence ne faiblit pas. Dans ce cadre, Pauline Ferrand-Prévot protège son environnement et choisit ses batailles. La notoriété suit, tandis que le niveau d’exigence demeure, solide et assumé.

Le discours accompagne les résultats, ce qui explique la force de ses prises de parole. Elle dit ce qu’elle pense, sans masque, parce que la transparence sert aussi le collectif. Le cyclisme français y adhère parfois, s’en agace aussi. La parole gagne en poids, à mesure que les podiums s’enchaînent.

Avec Pauline Ferrand-Prévot, la rupture avec l’icône

La fracture date des France 2012. Ce jour-là, après une chute et une cinquième place, elle détrône Jeannie Longo, figure d’un long règne. Elle lâche : « Pour elle, c’est une fin de règne ». Elle ajoute qu’il ne faut pas dénigrer ce palmarès, mais l’air devait changer.

Les discussions suivent, le dopage compris, sujet où elle assume un avis franc. Elle rappelle avoir entendu : « Tu n’auras jamais son palmarès ». Pauline Ferrand-Prévot répond et assume un passage d’époque. La nouvelle génération veut sa place et ses codes, sans révérences interminables.

Dans L’Équipe, le ton se durcit. « Longo, c’est fini », lance-t-elle, avant des griefs. Elle dit que la championne n’a rien transmis, et qu’un message aurait compté. « Un SMS, ça ne coûte rien », souligne-t-elle. Puis tombe la formule : « C’est sa tronche d’abord ». Longo a alors 66 ans.

Entre héritage, médias et message à la relève

La critique vise aussi la lumière médiatique. Elle juge que Longo « s’est accaparé les médias », sans tendre la main aux jeunes. Elle note que la seule félicitation reçue l’a été devant une caméra. Le lien entre générations se relâche, tandis que la visibilité occupe la place.

Autre grief : Longo courait surtout les Championnats de France. Selon elle, l’objectif montrait l’écart, comme pour dire que les jeunes n’avaient pas le niveau. Ce choix agace et fige le tableau. Pauline Ferrand-Prévot appelle à tourner la page pour laisser travailler la relève.

Le portrait glisse vers le personnel. Elle estime que Longo vit dans le « tout vélo », avec un mari entraîneur et sans enfants. Elle comprend la difficulté à tourner la page, tout en regrettant l’absence de passage de témoin. Le sport progresse lorsque le savoir circule. La parole claque, puis invite à construire autrement.

Ce que cette charge dit du cyclisme français actuel

Une ligne ressort : dire les choses, puis accepter le débat, afin d’élever le niveau commun. Les résultats parlent, tandis que des mots parfois durs posent une attente claire. Le sport avance lorsque l’exemple ouvre des portes, pas lorsque la mémoire ferme. Ici, Pauline Ferrand-Prévot trace un cap et demande un relais exigeant, lucide, tourné vers l’équipe, au quotidien.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.