Début septembre, Tourlane a publié un classement mondial des vieilles villes, guidé par quatre critères clairs. L’accessibilité à pied, l’ancienneté, le coût d’une visite guidée et la popularité sur Instagram servent de repères. Le palmarès avance continent par continent et célèbre les centres historiques du monde, du roman au colonial. Par cela, une cité française y gagne déjà une belle lumière.
Pourquoi Avignon brille parmi les centres historiques du monde
En Europe, selon ouest-france.fr, Cracovie prend la tête. La vieille ville polonaise, datée du VIIe siècle, est classée à l’Unesco. La marche s’y impose, et les visites guidées restent abordables. Tourlane parle d’un trésor compact, riche en sites remarquables. L’offre culturelle concentre musées, places et églises dans un périmètre central.
Derrière, suivent Naples, Ratisbonne, Riga et le micro-État de Saint-Marin. Avignon, première ville française, occupe la sixième place grâce à sa grandeur gothique flamboyante. Les édifices datent des XIVe au XVIe siècles, avec l’église Saint-Pierre et la tour du Jacquemart. Chaque étape propose repères clairs et prix mesurés pour les curieux.
Les amateurs d’ambiances sereines apprécient le verger Urbain V, animé par artisans et artistes. La quiétude du cloître des Carmes offre des haltes paisibles, tandis que la place de l’Horloge vibre. L’attrait durable des centres historiques du monde se vérifie à chaque pas. Le visiteur alterne recueillement, rencontres et cafés animés.
Du Maghreb au Levant, repères clairs des centres historiques du monde
En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, Sousse arrive en tête. Sa médina compose un labyrinthe de murs blancs, d’arcades et de ruelles qui glissent vers la mer. Peu relayée sur les réseaux, elle gagne par son accessibilité. Fès, Marrakech, Doha et Le Caire suivent, avec styles et rythmes distincts.
La suite du classement éclaire Oman, la Jordanie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Ici, l’ancienneté impressionne, car les strates urbaines racontent des siècles de vie. Le visiteur avance aisément, tandis que les quartiers mêlent marchés, cours et mosquées. Chaque halte propose des repères lisibles, utiles pour bâtir un parcours souple.
Ce versant du palmarès révèle une densité rare d’histoires partagées. Les guides structurent les décisions, car le coût et la marche comptent vraiment. La curiosité s’aiguise, puis mène vers d’autres horizons de voyage. Les centres historiques du monde gardent ici des ancrages très anciens, visibles et vivants.
Asie, États-Unis et Amérique latine, une carte vivante
En Asie, Hoi An mène grâce à son centre du XVIe siècle. La ville reste accessible, et une visite guidée coûte 2 €. Tourlane la classe parmi les mieux préservées d’Asie du Sud-Est. Des lanternes colorées en font une scène vive, tandis que Pékin et Lijiang restent moins marchables.
Dans ce panorama des centres historiques du monde, Saint Augustine mène le classement américain. Fondée en 1565 par des Espagnols, elle demeure la plus ancienne ville habitée en permanence du pays. Elle garde maisons coloniales et Castillo de San Marcos. Charleston, La Nouvelle-Orléans, Santa Fe et Savannah complètent le top cinq. Aucune n’est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.
En Amérique latine, Carthagène domine par ses couleurs et ses remparts du XVIe siècle. Une visite guidée coûte 14 €. Oaxaca suit, vers 500 av. J.-C., puis Salvador de Bahia, Panama et Buenos Aires. Quito, dixième, reste l’unique exception pour la marche.
Choisir sa prochaine étape avec curiosité et mesure
Ce palmarès offre des repères utiles, car chaque critère pèse vraiment. Avignon attire par sa force gothique, tandis que d’autres horizons invitent à varier les rythmes. Le voyageur combine marche, budgets clairs et envies, sans perdre la poésie des lieux. Les centres historiques du monde deviennent alors des terrains d’exploration, précis et inspirants. Chacun garde son mystère, et c’est ce qui donne envie de revenir.