La vue de Liz Bates sur la baie de Poole a été barrée par un mur de béton de 2,4 mètres, érigé à quelques mètres de sa terrasse. Cette mère de 42 ans subit la perte de lumière, la fumée des ouvriers et une chute de valeur immobilière. Sa famille, présente depuis cent ans, se sent dépossédée. Elle engage une procédure contre Vivir Estates.
Un mur de béton imposant et ses conséquences
Selon midilibre.fr, Liz Bates habite une maison face à la baie de Poole. Le chantier a installé un mur de béton de 2,4 mètres. Les agents estiment une perte de valeur de 50 000 £. La famille dit vivre sur ce terrain depuis cent ans. La proximité choque les voisins et inacceptable.
Les ouvriers fument dès 7h15, selon Liz. La fumée entre dans la maison. Ils ferment fenêtres et portes malgré la chaleur. La terrasse a été bâtie au-dessus du mur, offrant vue sur l’intérieur. Le promoteur n’avait pas précisé cette position dans ses plans.
Liz a signalé l’absence de plan clair au conseil municipal. Les agents sont intervenus et ont demandé l’arrêt des travaux. Malgré cela, le promoteur a poursuivi et a levé le mur. La famille envisage des recours juridiques et une médiation.
Permis, appels et le mur de béton contesté
Vivir Estates a soumis un amendement non matériel à sa demande de planification. Le projet comprend désormais un mur de béton visible depuis la rue. Le terrain était un parking communal mis en vente depuis 2017 et la polémique a mobilisé des habitants. Les débats ont pris de l’ampleur localement.
Après appel, un inspecteur a approuvé le projet en 2023, malgré l’opposition locale. Environ 1 500 habitants avaient signé des objections. Eddie Fitzsimmons, de Vivir Estates, a rappelé qu’aucun propriétaire n’a juridiquement droit à une vue au Royaume-Uni.
Les agents immobiliers estiment une chute d’environ 50 000 £, rendant la vente difficile pour la famille. La propriété se trouve à environ six mètres du lotissement. Certains bâtiments prévus atteindront quatre étages, renforçant l’inquiétude sur l’impact paysager. La communauté craint une transformation trop brutale.
Impact humain, financier et urbain pour les riverains
La vie quotidienne a changé. Liz raconte des ouvriers qui regardent dès 7h15 pendant son petit-déjeuner. Les enfants voient des silhouettes par la fenêtre. La famille a dû fermer fenêtres et portes pour préserver sa vie privée et éviter la fumée. Ils se sentent observés et vulnérables.
Le jardin et la terrasse sont inutilisables. Le mur de béton bloque la lumière et l’air. Quand voisins fument ou font un barbecue, la fumée envahit la maison. Les agents confirment une forte dépréciation rendant la vente difficile. La famille se sent coincée et profondément affectée sans solution immédiate possible.
Liz invite un agent d’urbanisme à constater l’impact. Elle demande une inspection sur place pour évaluer la domination visuelle. Une médiation et des compensations financières sont envisagées par certains voisins. Le recours reste incertain face aux droits du promoteur et à la décision d’appel. La lutte reste lourde de sens.
Vers une réponse équilibrée pour les habitants et les promoteurs
La décision à Poole doit concilier développement et respect du cadre de vie. Une expertise indépendante s’impose pour mesurer l’impact du mur de béton. Des compensations, un réaménagement ou une médiation locale pourraient apaiser les tensions. Les tribunaux et autorités locales joueront un rôle décisif dans la suite. La famille, présente depuis cent ans, demande justice et reconnaissance des nuisances subies.