Une fellation pour Patrick Sébastien en plein concert au Cap d’Agde ? « Il y en a marre des interdictions », déclare le chanteur de retour sur scène

Polémiques, annulations et scènes en liesse, une fête qui bouscule les lignes partout en France

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Le tumulte ne retombe pas. Patrick Sébastien revient sous les projecteurs, porté par des refrains populaires et freiné par des polémiques. L’ambiance reste électrique, car l’artiste mêle provocation, humour et envie de fête. Les réactions s’entrechoquent, tandis que des annulations s’ajoutent et que la scène reprend ses droits. Entre liberté revendiquée et cadre contesté, le public suit chaque geste.

Chronologie brûlante autour de Patrick Sébastien

Le 22 juillet 2025, au Cap d’Agde, une séquence enflamme la toile. Dans un camping naturiste, une spectatrice monte sur scène et s’agenouille. Selon midilibre.fr, les images amateurs laissent planer le doute sur un mime ou un acte bref. Mediapart évoque environ 2 000 spectateurs, dont une cinquantaine de mineurs.

Le 3 août, à Colmar, il remonte sur scène pour « FAV Déraille ». Patrick Sébastien garde le silence pendant quarante-cinq minutes. Aux journalistes, consigne de ne rien demander sur l’épisode. Il glisse ensuite, sourire en coin : « Je ne dirai pas un seul gros mot », avant « La Quéquette à Raoul ».

Le ton se précise, car il salue « la France qu’il aime », venue « pour faire la fête ». Puis il lâche qu’il « en a marre des interdits ». Le public chante à tue-tête. Les costumes rivalisent d’ingéniosité. L’élan festif domine, tandis que le malaise reste présent, discret mais tenace. Les caméras captent chaque réaction.

Annulations en cascade, cap maintenu pour Patrick Sébastien

Après l’épisode, les dates tombent. Roquebrune-Cap-Martin annule le 8 août. La Motte-du-Caire renonce pour le 20 août, décision actée le 4 août. Les organisateurs invoquent l’image de l’événement, tout public. Le président Jean-Louis Recrosio lâche : « On ne valide pas du tout ce qui s’est passé ». La Mairie confirme cet arbitrage.

Le budget estimé atteint environ 48 000 €. Près de 1 500 spectateurs seront remboursés via HelloAsso, car l’outil facilite l’opération. Les sponsors seront contactés, afin d’ajuster leurs dons. Aux côtés du comité, Gilbert Jourdan et le maire Jérôme Francou ont pesé. Patrick Sébastien voit l’effet domino s’installer.

Contacté par La Provence, l’artiste ne commente pas. Le public du Cap d’Agde comptait aussi des enfants, ce qui choque et embarrasse. Partout, des programmateurs hésitent, car la polémique bouscule l’affiche. Les tubes festifs, de « Petit Bonhomme en mousse » aux « Sardines », n’éteignent pas la controverse.

Une fête assumée malgré les tensions et les pancartes

À Colmar, la « FAV Déraille » clôture trois heures de fête. Plus de 7 000 spectateurs chantent à l’unisson. Le partenariat avec le festival de Poupet anime la scène, car le plateau réunit des ambassadeurs de la fiesta. L’objectif reste clair : offrir un moment hors du temps aux festivaliers.

Le show est maintenu par Patrick Sébastien. Les refrains « Les Sardines » et « Tourner les serviettes » déclenchent des chœurs géants. Dans la foule, quelques pancartes grivoises circulent, sans réponse de l’artiste. Des cris « Patrick président ! » fusent, car une partie du public veut l’absoudre, portée par l’euphorie.

Le cadre interroge, car la liberté invoquée heurte des limites. La scène reste festive, tandis que des familles observent, prudentes. Les messages sur « les interdits » continuent d’alimenter le débat. La fête gagne la soirée, mais la discussion s’installe ailleurs, entre organisateurs, spectateurs et programmateurs inquiets.

Ce que retient le public entre fête et limites posées

Entre joie collective et responsabilité, l’équation reste ouverte. Patrick Sébastien revendique la fête, tandis que des villes désistent. Les organisateurs protègent leur image, car des familles sont concernées. Les remboursements suivent, puis la tournée s’ajuste. La scène, elle, continue d’embraser les foules. Le débat sur les limites, lui, s’impose désormais partout. Les programmateurs évaluent les risques et l’élan populaire.

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