Ce célèbre médicament ne sera plus remboursé le 1er septembre pour tous : 700 000 Français impactés

Remboursement restreint, procédure stricte et impacts concrets, le virage s’applique dès la rentrée pour des patients partout

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Le 1er septembre change la donne pour des centaines de milliers d’assurés. La règle de prise en charge se durcit et chacun devra suivre une procédure stricte pour éviter une dépense lourde. Le signal est clair, l’Assurance maladie acte un virage définitif. Derrière l’annonce, un médicament au cœur des soins quotidiens, et une décision qui touche directement 700 000 Français.

Un formulaire devenu clé pour rembourser le médicament

La CNAM impose, depuis début 2025, un formulaire remis avec l’ordonnance, affirme journaldesfemmes.fr. Ce document certifie que la prescription respecte l’AMM, donc il ouvre le droit au remboursement. Sans justificatif présenté au pharmacien, la prise en charge échoue. L’Assurance maladie assume ce virage, car elle confirme ne pas revenir sur sa décision. Le contrôle devient systématique au comptoir, ainsi chaque dossier suit la même règle.

Une phase transitoire a existé pour laisser le temps aux équipes. Jusqu’au 31 août, la caisse acceptait un remboursement a posteriori, après avance de frais. Depuis le 1er juin, la règle demandait déjà un justificatif avant la délivrance du médicament. Le 1er septembre met fin à toute tolérance et ferme la parenthèse. Le calendrier se veut lisible pour les patients et pour les pharmacies.

Le message aux patients reste simple, donc utile pour éviter des dépenses lourdes. Le formulaire accompagne l’ordonnance, le pharmacien le vérifie, la caisse valide la prise en charge. L’absence du document bloque l’aide immédiatement. La date du 1er septembre scelle la méthode, tandis que le circuit de remboursement devient plus clair.

Pourquoi ce médicament attire des usages à risque

Le produit appartient aux analogues du GLP-1, une hormone qui régule la glycémie. Son action coupe l’appétit, rassasie vite et facilite une perte de 3 à 5 kg en six à douze mois. L’autorisation vise le diabète uniquement, donc les prescriptions pour maigrir sortent du cadre légal et médical défini. Cette distinction compte, car elle conditionne la prise en charge par la caisse.

Des milliers de personnes se rendent chaque semaine en pharmacie, car le traitement coûte environ 80 euros la boîte. L’Assurance maladie et l’ANSM observent des prescriptions liées à la perte de poids, alors que cette indication n’est pas reconnue. Le risque augmente, le suivi se complique, la disponibilité se tend pour les patients diabétiques. Le rappel vise aussi les prescripteurs qui doivent justifier chaque délivrance.

Les médecins n’ont pas le droit de le prescrire pour maigrir, la CNAM resserre donc la procédure afin de préserver l’accès. Le dispositif privilégie l’usage conforme, tandis que le médecin informe l’assuré en cas de hors AMM. Dans ce cas, la mention “NR” s’impose, et le médicament reste entièrement à la charge. La règle uniformise les pratiques sur tout le territoire.

Qui est concerné, quelles spécialités et ce qui change

Le cadre s’applique au sémaglutide Ozempic®, ainsi qu’aux antidiabétiques Trulicity® (dulaglutide), Victoza® (liraglutide) et Byetta® (exénatide). Environ 700 000 patients diabétiques reçoivent ces traitements en France aujourd’hui. Le médecin indique “non remboursable” ou “NR” lorsqu’il sort de l’AMM, et il informe clairement l’assuré avant toute délivrance prévue. L’information préalable évite les incompréhensions et sécurise la facturation en officine.

Les spécialités indiquées contre l’obésité, comme Wegovy® (sémaglutide), Mounjaro® (tirzépatide) et Saxenda® (liraglutide), ne relèvent pas du formulaire. Elles ne sont pas remboursées et restent disponibles uniquement sur ordonnance. Le patient paie environ 300 euros la boîte, donc l’achat pèse sur le budget et impose un suivi médical régulier. Cette séparation clarifie le parcours entre diabète et obésité.

Le dispositif cible les prescriptions, donc il sécurise l’accès aux boîtes pour les personnes qui en ont besoin. La pharmacie contrôle le justificatif, la caisse le valide, le circuit s’éclaircit et s’uniformise. En cas d’usage hors cadre, le coût reste intégral pour le patient et le médicament ne bénéficie d’aucune prise en charge. La mesure vise l’équité entre patients et la continuité des traitements.

Avant le passage en caisse, vérifiez ce justificatif indispensable

Avant la date clé, chacun anticipe la présentation du justificatif avec l’ordonnance. Le pharmacien gagne du temps, la prise en charge suit sans accroc, le budget reste sous contrôle. En cas de hors AMM, la mention “NR” s’impose et le traitement n’est plus remboursé. Le rappel vaut pour le médicament, car le 1er septembre met fin à la moindre tolérance.

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