L’onde de choc continue dans une famille déjà sous tension. Une nouvelle étape judiciaire redessine le terrain et renforce la position des deux frères, sans clore le dossier. Le public observe, car l’héritage artistique et matériel reste en jeu. Alain Delon s’invite au cœur du débat, tandis que les juges tracent la voie à suivre, avec prudence et méthode.
Une décision suisse qui rebat les cartes pour Alain Delon
Le décès du patriarche, le 18 août 2024 à 88 ans, a ouvert un chantier sensible, affirme purepeople.com. Les deux fils ont saisi la justice en septembre 2024 pour contester un exécuteur. La justice de paix s’était dite incompétente. La chambre civile de la Cour de justice de Genève a jugé l’appel recevable le 3 septembre. Alain Delon demeure la référence au centre du litige.
La décision ne tranche pas le fond, mais elle valide la voie procédurale. Les coûts d’appel sont mis à la charge de l’exécuteur visé. Celui-ci doit aussi verser aux frères une somme équivalente à titre de dépens. Cette étape compte, car elle impose un cadre et fixe les règles. Le dossier avance, sous contrôle.
L’exécuteur avait appelé à l’apaisement et à la conciliation. Il l’avait dit publiquement mercredi. L’information judiciaire a toutefois pris le dessus. Le magazine Paris Match a révélé les éléments clés. Le débat quitte les déclarations pour s’ancrer dans la procédure. Les actes priment, car le juge organise désormais la suite avec rigueur et clarté.
Points de friction et éléments nouveaux versés au dossier
Les frères citent un conflit d’intérêts lié à un mandat antérieur avec leur sœur. Ils affirment qu’on a tenté de leur faire supporter seuls les droits de succession. Ils produisent des pièces pour étayer ces points. Selon eux, le faisceau est solide, car les faits convergent.
Des propos diffamatoires tenus en janvier 2024 sont également visés. Ils auraient été lancés alors que l’avocat représentait encore le père. Des plaintes pénales ont suivi ces déclarations. Le climat s’est encore tendu, car les mots avaient dépassé le cadre. Le droit reprend la main, avec dates et pièces à l’appui.
Les fils contestent aussi des honoraires 2022-2024 jugés excessifs. Ils dénoncent un blocage sur la désignation d’un notaire français. Ils évoquent un goût de la médiatisation contraire à la discrétion requise. Un compte rendu de réunion aurait trop circulé. Cela heurte la réserve attendue d’un exécuteur. Selon les fils d’Alain Delon, la mission a déraillé.
Ce que la procédure change pour la succession d’Alain Delon
Un recours devant le Tribunal fédéral reste possible. Dans ce cas, la plainte repartirait vers la justice de paix. Celle-ci examinerait les violations de devoirs et les conflits allégués. Le fond serait alors évalué point par point. Les délais dépendront des échanges. Le droit suisse fixera l’allure et les bornes.
Le dossier comprend des documents divisant la fortune en trois parts. Il désignait la sœur comme seule héritière du droit moral. Le frère cadet, désormais présenté comme “junior”, veut annuler ces pièces. Il conteste la chaîne des décisions et leur neutralité. La manœuvre vise la légalité et la méthode. Elle cible les choix, pas la mémoire familiale.
Deux autres exécuteurs ne sont pas remis en cause. Le cœur du débat reste l’étendue et l’exercice d’un mandat. Les juges traceront une ligne entre zèle et excès. Ils diront qui décide, quand et comment. Le but est simple et exigeant : protéger l’œuvre et l’héritage.
Ce revers procédural et ses effets sur la suite immédiate
Cette étape ne clôt rien, mais elle déplace l’équilibre. Les frères gagnent du terrain, car le juge valide leur voie. L’exécuteur visé devra répondre sur pièces et actes. La suite passera par la preuve, pas par le bruit. Le public suivra, car Alain Delon reste une figure majeure. Le droit devra concilier mémoire, œuvre et partage.