On le disait fini, pourtant le sursaut a eu lieu. Ce groupe français revient sur le devant de la scène avec un contrat qui remet tout en mouvement. Sans effets d’annonce, l’histoire parle de courage, d’arbitrages clairs et d’usines relancées. La suite montre comment le choix du terrain, la rigueur et la technique ont refait la trajectoire. Reste à comprendre ce qui se joue, et pourquoi ce virage compte.
Comment ce groupe français a transformé la crise en moteur
En 2020, selon media24.fr, l’entreprise frôlait la casse : dette lourde, usines fermées en Allemagne, 3 000 postes supprimés. Bénéfice retrouvé, premier dividende en dix ans, chiffre d’affaires 2024 à 4 milliards d’euros. Le cœur d’activité, désormais, atteint 80 % dans l’énergie. Ce groupe français a tenu bon, avec 13 000 salariés.
Le centre industriel a basculé vers le Brésil, où des usines modernes travaillent près des champs. La chaîne gagne en vitesse, car les sites répondent vite aux plateformes. Les mêmes sites servent de base pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Hors énergie, 2024 ne pèse désormais plus que 380 millions d’euros.
Le signal de confiance est clair : en 2024, ArcelorMittal a pris 27,5 % du capital pour 955 millions d’euros. L’investisseur mise sur une relance dans de bons marchés. La discipline du capital encadre les choix. Les sites hérités servent d’appui. La stratégie avance sans bruit, avec des priorités simples.
Un contrat clé au large du pré-sal brésilien
Le contrat avec Petrobras est estimé à 1 milliard de dollars, soit 852 millions d’euros. Il court de 2026 à 2029 et peut atteindre 25 % du chiffre d’affaires annuel sur trois exercices. Avec un prix moyen à 1 600 € la tonne, l’estimation tient. Il engage un groupe français.
L’offre porte sur des tubes sans soudure de précision, livrés avec connexions VAM®. À la fourniture s’ajoutent stockage, préparation, ingénierie et assistance logistique. Le client reçoit un ensemble prêt à intégrer ses puits. Chaque pièce vise la fiabilité, car l’enjeu se joue au millimètre et au bon couple de serrage.
L’installation se fera au large, sur des plateformes brésiliennes. Les puits traversent des couches de sel et de roche à plus de 2 000 m. La pression ne pardonne pas. Dans ce pré-salifère, chaque raccord compte. Sinon, des fuites apparaissent et les puits se fragilisent, avec des coûts très forts.
Pourquoi ce groupe français vend plus qu’un simple tube
La différence se joue dans la connexion. Les filets VAM® s’usinent avec la précision d’un artisan. Une fois vissés, les tubes tiennent la pression, la chaleur, les chocs et la torsion. La technologie équipe des forages complexes, du Brésil au golfe du Mexique, sans chercher la lumière, mais avec constance.
La force vient aussi de l’exécution. Stockage, préparation, inspection, ingénierie et logistique s’enchaînent rigoureusement. Les usines brésiliennes assurent la proximité avec les champs. Elles servent de base pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Cela réduit les délais et sécurise la qualité sur site. Les marges suivent quand les aléas baissent, vraiment.
L’impact est concret : le cycle 2026-2029 donnera du volume et de la visibilité. Jusqu’à 25 % du chiffre d’affaires sont en jeu sur trois années. Les racines demeurent à Valenciennes et Montbard, tandis que le front avance. Ce groupe français gagne du temps, de la confiance et une place.
Une victoire industrielle qui change l’élan des prochaines années
La séquence raconte plus qu’un contrat. Elle valide une méthode, lie l’atelier à la mer et met la technique au service d’un cap. Le calendrier reste clair, les sites sont prêts, les équipes. Avec ce jalon, le groupe français confirme sa relance et se donne de l’air pour investir et durer. L’entrée d’ArcelorMittal pèse, car elle sécurise la trajectoire. Les marchés de l’énergie restent exigeants, mais la base technique tient.