Le vote a eu lieu, la polémique suit. Dans le Val-de-Marne, des lycéens ont choisi le nom de leur lycée, mais la maire conteste le résultat. Le duel s’installe entre volonté des élèves et décision politique. La Région doit trancher. L’attente s’étire, l’identité officielle manque encore. Le débat révèle des enjeux de mémoire locale et de visibilité.
Un vote clair sur le nom de leur lycée
À Vincennes, le nouvel établissement a été inauguré en septembre 2024. Un an plus tard, il reste sans baptême. France 3 Paris Île-de-France a rappelé la situation jeudi 4 septembre 2025. Le dossier piétine depuis des mois. Les parties prenantes affichent des positions fermes. Le public suit chaque étape.
En mai 2025, lycéens et enseignants votent pour Alice Milliat. Nageuse, hockeyeuse et rameuse, elle meurt en 1957 à Paris. Elle crée les premiers Jeux olympiques féminins dans le bois de Vincennes. Une élève défend ce choix devant les caméras. La démarche honore une figure locale et pionnière du sport.
La Région encadre la procédure. Le nom devait célébrer une figure locale et féminine. Huit propositions étaient soumises. Ce vote devait fixer le nom de leur lycée. L’intention semblait claire, mais la suite relance une controverse qui s’enlise.
Quand la mairie refuse le nom de leur lycée
La maire Charlotte Libert juge le choix honorable, car la personnalité inspire. Elle souligne néanmoins un doublon. Le nom d’Alice Milliat baptise déjà un autre équipement de la ville. La municipalité n’adhère donc pas au résultat. Elle estime nécessaire une alternative. L’argument porte sur la cohérence de la signalétique municipale.
La mairie propose alors un autre cap. Elle suggère le philosophe Michel Serres et son épouse Suzanne. Le conseil municipal vote à l’unanimité pour ces deux figures vincennoises. La proposition officielle part à la Région et change la donne. Le débat quitte la salle de classe pour s’installer sur le terrain institutionnel.
La mairie lance une concertation citoyenne. Les habitants peuvent donner leur avis jusqu’au 21 septembre 2025. L’exécutif municipal anticipe la victoire de « Suzanne et Michel Serres ». Cette démarche pourrait rebattre les cartes du nom de leur lycée.
Calendrier, compétences et décision finale de la Région
La Région tranchera après l’annonce des résultats, le 21 septembre 2025. La compétence de dénomination revient à l’autorité régionale. L’établissement dépend de ce cadre. Les services instruisent le dossier. La décision fixe l’identité officielle et clôt un an d’attente.
Les enjeux dépassent un panneau. Mémoire locale, visibilité du sport féminin, égalité, tout s’y croise. Le vote des élèves dialogue avec la légitimité des élus. Choisir le nom de leur lycée devient un acte civique. La méthode compte, car elle structure l’adhésion collective.
Les faits demeurent nets. Un lycée de Vincennes, inauguré en septembre 2024, reste sans nom en 2025. Huit options initiales, un vote interne, puis une contre-proposition municipale. Une concertation est ouverte jusqu’au 21 septembre. France 3 Paris Île-de-France suit le dossier. La Région livrera la décision finale.
Dernière étape avant un choix qui engagera durablement la communauté éducative
Chaque camp a posé ses raisons, et chacun défend une vision de l’identité locale. La consultation rendra son verdict le 21 septembre 2025, puis la Région arbitrera. Quelle que soit l’issue, l’établissement gagnera un cap reconnu. Les élèves attendent une réponse claire sur le nom de leur lycée, car elle scellera appartenance et mémoire.