Autoroutes à « flux libres » : 240 000 conducteurs n’ont pas réglé leur péage dans les temps après leur passage sur l’A13 et l’A14

Entre portiques, délais courts et rappels, ce système impose des réflexes simples pour éviter des frais

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Le nouveau système sans barrière bouleverse les habitudes sur l’axe Paris-Normandie. Des portiques remplacent les arrêts. La lecture des plaques calcule le montant dû, et chacun doit régler son péage après le passage. Le chiffre révélé souligne un vrai palier d’apprentissage. Le cadre de paiement reste clair, les délais courts, et les rappels suivent une procédure précise.

Pourquoi le péage change avec le flux libre

Sur l’A13 et l’A14, les barrières ont disparu, d’abord sur l’A14 mi-2024, puis sur l’A13 en décembre 2024. Selon franceinfo.fr, les portiques lisent badges et plaques, calculent un montant, puis la facture s’affiche en ligne. Les arrêts cessent, la circulation gagne en fluidité, tandis que la responsabilité du paiement bascule après le trajet.

Le chiffre annoncé est frappant : 240 000 passages n’ont pas été réglés dans les délais. Ce volume montre des réflexes encore hésitants, car l’usage change soudain pour beaucoup. Les habitudes de guichet cèdent la place à un parcours numérique. Simple en théorie, il déroute parfois lors des premiers trajets.

Le mode opératoire tient en trois étapes rapides. Le véhicule passe sous un portique, la plaque est identifiée, le montant est calculé avec précision. Ensuite, l’usager règle son péage sur le site dédié dans les trois jours. Un compte client permet d’automatiser et de suivre ses règlements. Des notifications rappellent ensuite les passages récents.

Comment payer dans les 72 heures, simplement

Trois options existent et restent complémentaires. Le badge de télépéage débite automatiquement chaque fin de mois, sans action manuelle. Le site sanef.com accepte un règlement en quelques clics, après saisie d’une plaque et d’une carte bancaire. Enfin, des points Nirio en commerces de proximité encaissent aussi le péage, dans la même limite de temps.

Le délai est clair : soixante-douze heures après le passage, pas plus. Un compte client enregistre plaque et moyens de paiement, donc les trajets s’affichent et se règlent plus vite. Cette organisation réduit les oublis, car l’historique reste visible, tandis que des alertes guident les usagers distraits au besoin.

Avant de quitter l’autoroute, mieux vaut vérifier sa situation, car l’information est disponible en ligne. La simulation des tarifs indique le montant dû selon l’itinéraire, ce qui aide à anticiper le coût. En cas de doute, l’assistance Sanef détaille les étapes et explique la procédure à suivre simplement.

Sanctions et rappels : ne laissez pas le péage s’accumuler

Après le délai, un avis de paiement part à l’adresse du titulaire. Il ajoute 90 € de frais, mais la somme tombe à 10 € si le règlement intervient dans les quinze jours. Ce filet de sécurité évite une escalade du péage impayé, à condition d’agir vite et de vérifier ses courriers.

Sans réponse sous deux mois, l’amende forfaitaire est majorée à 375 €, montant fixé par la procédure pénale. Cette étape intervient après deux rappels. Elle s’ajoute au montant du trajet. Chaque retard déclenche des frais faciles à éviter en ligne.

L’absence de règlement prolongée finit par bloquer des démarches, notamment la vente du véhicule, tant que la créance reste due. Mieux vaut régler tôt, garder une preuve et suivre ses passages. Un tableau récapitulatif dans le compte client aide à prévenir l’oubli, puis à contester si un relevé semble inexact.

Rester maître de ses démarches en respectant les délais courts

Le flux libre garde la route fluide, mais exige une vigilance nouvelle. Le rappel des étapes et des délais évite les mauvaises surprises, car trois jours passent vite. Créez un compte, activez les alertes, vérifiez vos passages, puis réglez votre péage sans attendre. Chaque geste simple protège votre budget et préserve la tranquillité du prochain trajet. Ainsi, les portiques restent synonymes de gain de temps, pas de tracas.

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