Le mur de nids artificiels à hirondelles est un succès, son créateur est ravi, « ça marche »

Un succès discret qui change la donne pour protéger et renforcer durablement les colonies locales

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Succès confirmé, accueil massif, promesse durable. Le site attire, retient et fait parler, car une solution simple change tout. Le mur de nids artificiels devient un repère, et l’élan collectif prend forme. Le résultat se voit, l’enthousiasme aussi. Chaque geste technique sert une idée claire. Protéger, renforcer, transmettre, puis inspirer d’autres lieux sensibles à faire de même. L’histoire avance, sans bruit inutile.

Pourquoi le mur de nids artificiels séduit et tient ses promesses

À l’écluse de Niffer, dans le Haut-Rhin, l’accueil des hirondelles prend de l’ampleur. Un nouveau mur aligne 36 nichoirs et renforce une colonie déjà présente. L’objectif reste simple et efficace, car chaque emplacement offre un abri stable et sûr. Chaque choix de forme et de matériau favorise l’installation progressive des couples.

Des hirondelles de rivage vivent ici depuis 35 ans, dans l’ancien mur de guidage en béton. 17 familles y tiennent leurs terriers, et la LPO veut aider cette population à grandir. Ce mur de nids artificiels complète l’habitat existant. Il limite la pression et répartit mieux les espaces.

L’ensemble suit un fil clair, celui d’accueillir plus, sans perdre l’équilibre. Les aménagements recentrent l’énergie sur la reproduction, car la sécurité des cavités rassure les oiseaux. La colonie progresse à son rythme, et chaque saison ajoute une marche. Des jeunes reviennent ensuite, puis des couples s’installent durablement.

Comment le mur de nids artificiels est né d’un choix ingénieux

Le projet se concrétise en février 2025, après des mois de préparation. Georges Herzog, de Kembs et membre de la LPO, conçoit un nichoir adapté. L’ancien mur reste impossible à carotter, car les péniches passent à proximité. La solution s’impose : créer un nouveau mur, avec des nids pensés pour le site.

L’appui de Martin Manigold, aux Voies navigables de France, permet d’avancer sereinement. Un financement de VNF de 20 000 euros s’ajoute à l’aide d’une association suisse. L’ensemble couvre le matériel et lance le chantier. Le mur de nids artificiels naît de ce partenariat clair, puis trouve une forme durable.

Les nichoirs utilisent du béton armé pour gagner en tenue et en stabilité. Chaque cavité est orientée en biais, donc l’eau s’écoule sans stagner et garde l’intérieur sec. Le dessin respecte les usages de l’espèce. Le responsable confirme : « Ça fonctionne, je suis content », heureux d’un choix simple et solide.

Un signal fort pour la colonie et pour les années à venir

Depuis février, 4 familles d’hirondelles de rivage ont déjà pris place. Martin Manigold s’en réjouit et vise la montée progressive du taux d’occupation, année après année. Grâce au mur de nids artificiels, la colonie pourra s’agrandir. L’offre d’abris augmente et la reproduction gagne en régularité.

La cohabitation reste paisible avec les hirondelles de fenêtre, présentes dans des nids artificiels. Elles occupent le poste de commande de l’écluse et la passerelle cycliste depuis deux ans. Les usages se complètent et les trajectoires se croisent.

La scène restera vive au-dessus du canal jusqu’à l’automne, puis le groupe migrera vers des cieux plus cléments. Le retour ouvrira un chapitre nouveau, car l’expérience nourrit déjà des idées de renforts. De nouveaux nichoirs pourraient s’ajouter si tout se passe bien.

Ce que montre ce succès pour la suite concrète

Un projet clair, une méthode solide et des appuis bien ciblés produisent des effets rapides. Le chantier prouve qu’un geste local change la donne, car l’exemple circule et mobilise. Ce résultat donne un cap, puis appelle des suites concrètes et partagées. Le mur de nids artificiels devient ainsi un modèle simple et porteur d’espoir mesurable pour d’autres sites fragiles.

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