« Il y avait beaucoup de boue »: à Marseille, les cafés du Vieux-Port submergés par des pluies diluviennes

Cafés noyés, quais boueux, Vieux-Port en alerte face à l’ampleur soudaine des intempéries

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Au petit matin, le Vieux-Port s’est réveillé sous un épais manteau de boue, les terrasses noyées et les allées transformées en rivières. Les rafales ont soulevé l’eau, les vagues ont débordé, les serveurs ont reculé. Dans ce décor renversé, chacun évaluait les dégâts pendant que la ville digérait des pluies diluviennes intenses. Les regards se croisaient, les balais s’activaient, l’odeur d’algues et de pluie s’imposait.

Dans la nuit, pluies diluviennes et rafales frappent la ville

Selon bfmtv.com, les météorologues ont signalé un épisode méditerranéen très actif, avec une vigilance orange pluie-inondation. Les cellules orageuses ont multiplié les éclairs et renforcé les ruissellements. La mer a réagi au vent et aux grains successifs, ce qui a favorisé les débordements sur les quais.

À Marseille, les capteurs ont relevé 50 mm en une heure, un cumul exceptionnel pour la saison. À Orange, 111 mm sont tombés en quatre heures, tandis qu’une rafale de 134 km/h a déraciné des arbres. Dans le Gard, le total a dépassé 159 mm, ce qui a saturé les sols.

La foudre a frappé des habitations dans le Vaucluse, arrachant des éléments de toiture. L’eau s’est infiltrée par les failles et a endommagé des pièces de vie. Les secours ont établi des bâchages d’urgence et sécurisé les accès. La nuit a été dense pour les équipes.

Le Vieux-Port transformé en rivière, cafés et terrasses submergés

Au Vieux-Port, l’eau a envahi les terrasses, puis la boue a collé au mobilier. Les ruelles adjacentes se sont changées en filets bruns. Les chaises ont dérivé, les planchers ont craqué, les regards se sont tournés vers les rideaux de fer. Le vacarme des flaques accompagnait les pas.

Une employée du Café l’OM a décrit une montée d’eau rapide qui bloquait l’entrée. Les équipes ont repoussé les tables, puis ont commencé à racler les sols. Les images ont circulé, témoignant du choc. Les commerçants ont priorisé la sécurité, puis l’assainissement pièce par pièce.

Les stocks humides ont été isolés, les appareils ont été coupés et séchés. Les chefs ont jeté le périssable pour éviter tout risque. Les voisins ont prêté des bras et des seaux. Les assurances ont été contactées, car l’étendue des dommages reste à chiffrer.

Solidarité locale et nettoyage après les pluies diluviennes

Les autorités ont décidé de reporter la rentrée scolaire dans les Bouches-du-Rhône et le Var. La mesure a réduit la circulation, donc le risque sur les routes. Les messages officiels ont recommandé d’éviter les voies immergées et de rester à l’abri autant que possible.

La préfecture a rappelé les bons gestes de sécurité. Les habitants ne doivent pas toucher des câbles tombés au sol. Les automobilistes doivent renoncer aux passages inondés. Les équipes de pompiers ont multiplié les pompages en cave et les sécurisations d’axes.

Dans plusieurs communes, des foyers ont été privés d’électricité. Les techniciens ont progressé secteur par secteur. Au port, les pelles ont gratté la boue, les balais ont poussé l’eau, la solidarité a pris le relais. Malgré tout, chacun sait que d’autres pluies diluviennes peuvent survenir.

Ce que retiennent les habitants du Vieux-Port aujourd’hui

Entre fatigue et détermination, les cafés remettent leurs salles en état, table après table. Les équipes avancent, l’entraide circule, la routine revient. Cet épisode rappelle la force des éléments et la nécessité d’anticiper. Avec prudence et méthode, la ville soigne ses quais. Dans les regards, une même idée s’impose : se tenir prêts face aux pluies diluviennes.

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