Un adolescent de 16 ans fait une chute dans un puits rempli d’eau en pleine nuit : le trou s’enfonçait à 20 mètres sous terre

Un récit de survie, un ballet de secours et des réflexes simples qui empêchent la récidive

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Une soirée ordinaire a basculé en frayeur, puis en soulagement. Un adolescent de 16 ans a survécu à une chute dans un puits, de nuit, au fond d’un trou profond et gorgé d’eau. Le récit tient en trois temps clairs. L’instant où tout cède, la chaîne de secours qui s’organise, puis les gestes simples qui empêchent qu’un tel drame ne se répète.

Ce qui a suivi après une chute dans un puits en pleine nuit

Selon midilibre.fr, il est 1 h 20 et l’adolescent sort respirer, croit marcher sur un appui stable et s’avance sur une planche masquant l’ouverture. Elle casse net sous son poids. La verticalité avale le sol. La sensation de vide remplace l’herbe froide. Le corps bascule, les repères s’effacent, l’esprit se concentre sur une seule idée, celle de remonter.

Vingt mètres plus bas, l’eau amortit partiellement l’impact. Le choc coupe le souffle, mais ne brise rien d’essentiel. Le puits, creusé sous un jardin, retient l’onde et renvoie le silence. Le froid saisit, la peur arrive, le réflexe suit. Une main accroche un tuyau et refuse de lâcher.

Il respire court, cherche la voix des autres, économise ses forces. Les secondes s’étirent, deviennent minutes, puis attente. Le jeune garde la tête hors de l’eau, cale ses mouvements, évite la panique. Il se rend visible, appelle, répond, s’accroche encore. Chaque geste compte.

Une extraction méthodique, rapide et sans panique

L’alerte déclenche une réponse coordonnée. Des équipiers sécurisent la zone, balisent l’accès, évaluent les risques de glissement. Les plongeurs inspectent la colonne d’eau, dialoguent avec la victime, imposent un tempo calme. Une équipe prépare les cordages. L’autre gère la lumière, les moyens, la communication indispensable entre surface et fond.

Le jeune garde son calme, suit les consignes, limite ses mouvements. Les sauveteurs fixent un point d’ancrage, descendent un harnais, testent les sangles et vérifient la respiration. La remontée commence, lente, régulière, sans à-coup. Les gestes sont précis.

La sortie s’effectue sans heurt, malgré l’eau, la fatigue et la nuit. L’adolescent présente surtout des éraflures. Le bilan rassure. L’intervention s’achève vers 3 h 40 après un long travail d’équipe. Le soulagement gagne tout le monde. Les proches se recentrent, remercient, reprennent contenance.

Prévenir une autre chute dans un puits autour des maisons

La première règle est de ne jamais marcher sur une couverture improvisée. Un couvercle doit être solide, fixé, contrôlé. On vérifie après l’hiver, après les pluies, après les travaux. Un panneau discret, mais visible, signale le danger. La nuit, lampe frontale et téléphone restent à portée.

En famille, on explique ce qu’est un puits, on montre ses abords, on trace un périmètre clair. Les invités comprennent les zones à éviter. Lors d’une fête, un hôte désigne un référent sécurité : accès éclairés, passages dégagés, repères stables. Les enfants et ados ne s’aventurent pas seuls vers les points sensibles.

En cas de chute, il faut alerter, rassurer et éviter les manœuvres hasardeuses. On appelle le 112 ou le 18, on décrit la profondeur, l’état de la personne, l’eau éventuelle. Par la suite, on conserve le contact vocal et on éloigne la foule. On prépare l’accès pour les secours, puis on suit leurs instructions.

Ce récit rappelle ce qui compte après une nuit pareille

Le courage du jeune, la maîtrise des secours et l’attention des proches font la différence. Une chute dans un puits surprend toujours, pourtant quelques réflexes sauvent du temps et de l’énergie : protéger, alerter, guider. Viennent ensuite les gestes durables : sécuriser les abords, vérifier les couvercles et instaurer des habitudes simples.

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