Un coup d’arrêt se profile pour deux tables réputées. La préfecture des Bouches-du-Rhône a signé un arrêté ordonnant une fermeture temporaire dès notification aux exploitants. L’information, relayée par La Marseillaise, s’appuie sur des contrôles de sécurité. L’objectif affiché reste clair : protéger le public contre le risque d’incendie, tout en encadrant la reprise après mise en conformité. Les établissements restent ouverts tant que l’arrêté n’est pas notifié.
Motifs officiels et portée de la fermeture temporaire
Selon laprovence.com, la décision s’appuie sur un arrêté daté du 14 août et publié le 22 août. Sont visés l’Hôtel-Restaurant du Parc, route de Saint-Pons, exploité par Sébastien Bonnet, et Le Relais de la Magdeleine, restaurant étoilé, route nationale 96, exploité par Mathias Dandine. La fermeture temporaire prendra effet dès la notification individuelle aux intéressés, conformément aux usages administratifs.
Selon la commission de sécurité contre les risques d’incendie et de panique de l’arrondissement de Marseille, l’état des locaux favoriserait le départ et la propagation d’un feu. Une telle situation compromettrait la sécurité des occupants, clients comme personnel. La préfecture motive donc l’arrêté par la prévention des risques, car la conformité aux normes reste non négociable pour les établissements recevant du public.
La Marseillaise a annoncé la sentence avant sa publication au recueil. Le texte rappelle que les deux adresses restent ouvertes jusqu’à remise de l’arrêté. La mesure vise l’accueil du public ; elle ne préjuge pas de l’avenir, car une remise aux normes permettrait la réouverture. La chaîne administrative suit un cadre précis et connu des professionnels.
Chronologie des avertissements et risques pour le public
Les deux établissements avaient déjà reçu un avis défavorable à la poursuite d’exploitation. Pour l’Hôtel-Restaurant du Parc, la première date remonte au 16 juin 2021. Pour Le Relais de la Magdeleine, elle remonte au 5 juillet 2016. Cette antériorité pèse, car elle montre une persistance des réserves techniques relevées par la commission.
Les constats portent sur des points jugés critiques pour la sécurité incendie. L’évaluation mentionne un état des locaux susceptible d’accélérer un sinistre et d’entraver l’évacuation. Le risque concerne donc la protection des personnes, tandis que l’activité implique un flux régulier de clients. La réglementation exige des réponses rapides et vérifiables.
L’arrêté préfectoral rappelle la hiérarchie des normes et l’autorité de contrôle. La fermeture temporaire intervient ainsi comme un levier de mise en conformité. Elle encadre la période de travaux, puis ouvre la voie à une reprise. La logique reste proportionnée : réduire l’exposition au risque, puis valider les correctifs avant réaccueil du public.
Démarches engagées et suite administrative de la fermeture temporaire
Les exploitants ont engagé une demande de permis de travaux auprès de la préfecture. Cette étape structure la mise aux normes, car elle précise le calendrier, les solutions techniques et le contrôle final. La commission vérifiera ensuite l’efficacité des mesures prises, notamment sur la prévention et l’évacuation.
Tant que la notification n’a pas été remise, les établissements peuvent encore accueillir. La perspective change aussitôt l’arrêté notifié : l’accueil du public s’arrête, et le chantier s’ouvre. La fermeture temporaire n’éteint pas l’activité économique ; elle la suspend afin d’assurer la sécurité et la conformité réglementaire.
Le cadre légal prévoit une réouverture après levée des réserves. Les exploitants devront produire les preuves de conformité et obtenir un avis favorable. La préfecture actera la reprise lorsque la commission aura validé les corrections. La séquence protège le public, rassure les équipes et sécurise la réputation des lieux concernés.
Ce que cette décision implique dès sa notification effective
Cette mesure protège d’abord les personnes, puis incite à corriger vite et bien. Elle s’appuie sur des avis techniques, des dates précises et un arrêté publié. La réouverture n’est pas exclue ; elle dépend d’une mise aux normes prouvée. Dans ce cadre, la fermeture temporaire apparaît comme une étape nécessaire, stricte et limitée dans le temps.