Un signal fort secoue l’industrie du meuble américaine. Donald Trump veut raffermir la ligne commerciale et préparer un nouveau tour de vis. Les fabricants espèrent un regain d’activité, tandis que les ménages craignent la facture. Le débat s’annonce vif autour des droits de douane, pierre angulaire d’une stratégie jugée protectrice par certains et coûteuse par d’autres.
Pourquoi des droits de douane sur les meubles maintenant
Selon bfmtv.com, la Maison-Blanche a lancé une enquête sur les importations de meubles. La procédure doit s’achever dans cinquante jours, avec une taxation activable dès octobre. Le taux reste à fixer. Le message posté sur Truth Social met en avant un objectif clair.
Trump promet un appui aux bassins industriels. Il cite la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et le Michigan, connus pour leurs usines et leurs savoir-faire. Le signal vise aussi d’autres États où la filière a décliné mais garde des atouts.
Le projet s’inscrit dans une ligne déjà dure. Des surtaxes frappent l’automobile, l’acier et l’aluminium. L’exécutif étudie aussi le cuivre, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques. Les partenaires majeurs restent sous pression. Le cœur du dispositif reste les droits de douane.
Impact des droits de douane sur les prix et les importations
Les ménages ressentent déjà la hausse sur l’étiquette. L’indice des prix suit une reprise nette pour les meubles et la literie. +0,4 % en juin, puis +0,9 % en juillet, après une longue phase déflationniste depuis la fin de la pandémie.
Les catégories de bureau, de loisirs et de terrasse accélèrent. Elles affichent +1,5 % en mai, +1,6 % en juin, puis encore +1,5 % en juillet. La dynamique s’explique par la demande, mais aussi par les coûts et les taxes en amont. La chaîne d’approvisionnement reste tendue.
La Chine et le Vietnam demeurent centraux dans l’offre. Ils ont expédié pour 12 milliards de dollars de meubles et d’accessoires l’an passé. Les surtaxes antérieures ont déjà renchéri ces flux. Toute hausse supplémentaire de droits de douane pourrait amplifier la pression sur les prix.
Marchés financiers, industries visées et seuils de surtaxe annoncés
La Bourse réagit au quart de tour. Wayfair et Williams-Sonoma décrochent après l’annonce. La-Z-Boy progresse, car sa production se fait surtout aux États-Unis. Les investisseurs arbitrent selon l’exposition aux importations et aux marges.
Les métaux illustrent la montée en puissance des tarifs. L’acier et l’aluminium sont passés de 25 % à 50 % ces derniers mois. L’auto reste sur une surtaxe de 25 %. L’accord avec l’Union européenne fixe cependant un plafond global de 15 % sur les produits européens.
De nouvelles hausses sont brandies comme levier. Les semi-conducteurs pourraient atteindre 100 % à terme. Les produits pharmaceutiques grimperaient jusqu’à 250 % si validés. Une enquête poursuit l’examen du bois de construction et du cuivre. Le cadre global complète les droits de douane.
Ce que surveiller avant la décision finale attendue à l’automne
Les prochains jalons seront décisifs pour les usines, les distributeurs et les ménages. Le rapport d’enquête fixera l’ampleur, le calendrier et les exemptions. Les prix, déjà orientés à la hausse, pourraient accélérer si la mesure s’applique. Les acteurs locaux espèrent un surcroît d’emplois. Les importateurs, eux, redoutent des coûts durables. Le débat restera centré sur les droits de douane et leur efficacité réelle.