Retrait d’un médicament à cause de substances cancérogènes : 5000 Français impactés

Alerte sanitaire sur un antidépresseur, rappel en cours et consignes strictes pour poursuivre sereinement le traitement

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Un rappel frappe un antidépresseur connu, et l’alerte concerne tout le pays. Les autorités ont détecté des impuretés au-delà des seuils admis, ce qui impose des décisions rapides. La sécurité prime, car les traitements touchent surtout des seniors. Le signalement vise des nitrosamines, classées parmi les substances cancérogènes. Les recommandations accompagnent le remplacement, afin d’éviter des arrêts brutaux et des effets indésirables.

Pourquoi des substances cancérogènes imposent un rappel immédiat

Selon journaldesfemmes.fr, l’Agence du médicament a publié un avis fin juillet après contrôle des lots. Environ 5 000 patients sont traités, surtout des plus de 60 ans. Les tests ont révélé des nitrosamines dépassant les normes européennes. Les lots non conformes sont rappelés, tandis que la spécialité est retirée du marché, avec professionnels et associations.

Les nitrosamines sont des composés à surveiller, car leur présence implique un risque théorique. Les autorités soulignent que l’effet dépend des doses et du temps d’exposition. La réduction de l’exposition prime donc, afin de protéger les patients contre des substances cancérogènes et d’éviter toute tolérance inutile.

Il ne faut pas interrompre seul le traitement, car le sevrage peut être plus dommageable. Des nausées, vomissements, douleurs abdominales ou diarrhée peuvent survenir. Des troubles du sommeil, de l’anxiété, une nervosité ou des céphalées, voire des malaises, sont possibles. L’arrêt doit être encadré, avec un relais préparé par le médecin.

Lots identifiés et prises en charge pour sécuriser les patients

Le médicament visé est le Ludiomil, ou maprotiline, antidépresseur de la famille des inhibiteurs de la recapture des monoamines. Il s’emploie souvent en deuxième ou troisième intention lors d’épisodes dépressifs. Les lots distribués jusqu’au 31 mars 2025 sont ciblés. Des patients peuvent encore en détenir chez eux.

Trois lots sont identifiés avec précision. Il s’agit des F0016 et F0017 pour Ludiomil 25 mg, ainsi que du F0018 pour Ludiomil 75 mg. Les boîtes concernées doivent être rapportées en pharmacie, tandis que le médecin organise la transition. Chaque patient reçoit des consignes claires.

Les praticiens sont invités à joindre leurs patients sans attendre. L’objectif est d’agir avant le prochain renouvellement d’ordonnance, afin de prévenir les risques. Les patients peuvent aussi appeler le prescripteur. Cette coordination accélère le remplacement, réduit l’anxiété et limite l’exposition résiduelle aux substances cancérogènes signalées dans ces lots.

Alternatives thérapeutiques quand les substances cancérogènes sont détectées

L’ANSM recommande de privilégier l’amitriptyline, disponible sous Laroxyl et en générique. Cette option appartient à la même famille pharmacologique que la maprotiline. Elle est largement utilisée en France, ce qui facilite les ajustements de dose. Le choix reste individualisé, car l’historique médical et la tolérance guident la décision.

La mirtazapine constitue une autre piste lorsque la situation l’exige. Elle n’appartient pas à la même classe que la maprotiline, cependant son action sédative est comparable. Son profil de tolérance est jugé meilleur. Le médecin évalue les symptômes, puis propose une stratégie qui maintient l’équilibre émotionnel et prévient le manque.

La substitution doit rester progressive, car elle limite les effets de sevrage. Le suivi médical permet d’ajuster la posologie, tandis que la pharmacovigilance recueille les retours. Les patients signalent rapidement tout symptôme nouveau. Cette vigilance assure la continuité thérapeutique malgré les substances cancérogènes identifiées et sécurise la transition.

Conseils pratiques pour agir vite et rester suivi sans risque inutile

Si vous possédez une boîte concernée, conservez-la fermée et contactez votre prescripteur. N’arrêtez pas seul le traitement, car l’arrêt brusque expose à un sevrage pénible avec symptômes variés. Rapportez les lots identifiés à votre pharmacien. Le médecin proposera l’amitriptyline ou la mirtazapine. Cette démarche limite l’exposition aux substances cancérogènes et protège durablement la santé. Notez les numéros de lot pour faciliter l’échange et le suivi.

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