Elles s’aventurent sur le piton de la Fournaise chaussées de claquettes et talons, deux randonneuses coincées dans l’enclos du volcan par 2°C

Une ascension mal préparée rappelle que l’équipement, l’horaire et la météo transforment un sentier en piège

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Chaussées à contre-emploi, deux randonneuses coincées ont affronté le froid mordant sur l’un des volcans les plus actifs du monde. La nuit a surpris leur progression, et chaque minute a soudain compté. Sans équipement adapté, la montagne ne pardonne pas, car le terrain change vite et la température chute. Leur histoire rappelle, avec force, combien préparation et bon sens sauvent des vies.

Sur un volcan actif, deux randonneuses coincées par le froid et la nuit

Le piton de la Fournaise culmine à 2 632 mètres, rappelle lindependant.fr. L’enclos Fouqué dessine un « U » de treize kilomètres sur neuf. Le dôme central attire, car le balisage rassure parfois trop. Les distances trompent et l’horizon efface les repères. Quand la lumière baisse, chaque pas exige lucidité.

Selon les gendarmes de La Réunion, lundi 18 août, les randonneuses coincées étaient parties trop tard. La nuit est tombée, le thermomètre affichait 2 °C. Sans vêtements chauds ni lampe frontale, la fatigue a accru le risque. La moindre hésitation a pesé, car le terrain devient vite piégeux.

Elles portaient l’une des claquettes, l’autre des talons. Chaque rocher a alors multiplié les dangers, car la semelle glisse et accroche mal. L’hypothermie guette, la lucidité décroît. Quand l’obscurité ferme l’enclos, le vent mord et la décision tarde. Le danger devient immédiat.

Secours coordonnés, sauvetage décisif des randonneuses coincées

Des gendarmes réservistes tenaient le poste provisoire du volcan. Avec le peloton de gendarmerie de haute montagne, la coordination s’est enclenchée, car chaque minute compte. L’alerte a cadré la recherche, les secteurs ont été répartis, et les communications ont fixé un rythme sûr. Le repérage a vite convergé.

Elles ont été localisées, puis prises en charge par la section aérienne de gendarmerie et le PGHM. L’évacuation s’est faite par voie aérienne, efficace car le relief fermait les issues. Les randonneuses coincées ont été récupérées à temps, avant l’hypothermie. La maîtrise des procédures a guidé chaque geste.

Ce type d’intervention montre l’importance des protocoles. La météo change, le brouillard surprend, et le réseau se tait parfois. Grâce à l’entraînement, la chaîne sauvetage reste fluide. Du premier appel à l’extraction, chaque geste s’emboîte, car l’expérience double la technique et réduit l’aléa.

Préparer sa randonnée sur le volcan, adopter les bons réflexes

Partir tôt reste la règle d’or, car la lumière offre du temps et des repères. On emporte eau et alimentation pour tenir l’effort, puis des vêtements chauds, même si le soleil sourit au départ. La température chute vite en altitude, et le vent ajoute un froid sec.

Une lampe frontale change tout, parce que les mains restent libres et que le faisceau fixe le sentier. Le téléphone doit être chargé, avec une batterie externe. Les cartes hors ligne aident dès que le réseau manque. Le balisage guide, mais l’attention évite l’erreur de bifurcation.

On reste sur les sentiers pour protéger l’écosystème et sa trajectoire, car les raccourcis coûtent cher. On ne se sépare jamais, même pour « voir devant ». Une pause s’impose dès que le doute naît. Souvent, de petits écarts rendent des randonneuses coincées et rendent le secours nécessaire.

Rester humble face à la montagne, agir avec bon sens

La montagne émerveille, mais demande méthode, parce que l’imprévu arrive sans prévenir. L’histoire des randonneuses coincées rappelle que l’équipement, l’horaire et la vigilance valent autant qu’un beau panorama. En suivant les règles simples, chacun profite du piton en sécurité. Le plaisir dure, le risque diminue, et les secours deviennent l’exception, non l’ultime recours.

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