Saint-Tropez : Un membre du grand banditisme corse se fait voler sa montre de luxe et la retrouve en 45 minutes

Luxe, vitesse et tension : un épisode troublant secoue les repères silencieux du grand banditisme corse

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En pleine effervescence estivale, un événement inattendu secoue les ruelles animées de Saint-Tropez. La discrétion habituelle du grand banditisme corse se heurte à une scène surprenante, captée au cœur de la ville. Ce qui aurait pu passer inaperçu s’est transformé en une séquence rapide et saisissante, marquant les esprits sans pour autant dévoiler tous les contours de cette affaire singulière.

Repères clés et acteurs du grand banditisme corse

Selon 20minutes.fr, quatre individus venus de Naples agissent en plein jour sur la Côte d’Azur. Le vol à l’arraché vise une Richard Mille, prisée pour sa valeur et sa rareté. La scène se déroule à Saint-Tropez, parmi les passants et les touristes. Les auteurs, décrits comme récidivistes, s’éclipsent vite.

La victime s’appelle Joseph Menconi. Elle est citée pour ses liens supposés avec la Brise de mer et connue pour des braquages de fourgons. Il garde son sang-froid, car il choisit la voie légale. Il signale aussitôt le vol à la police, qui enclenche les recherches et multiplie les recoupements utiles.

Le dispositif fonctionne, donc la montre réapparaît en 45 minutes. Ce délai impressionne par sa brièveté, mais il rappelle la pression policière saisonnière. L’épisode alimente les récits autour du grand banditisme corse. Il n’occulte pas l’efficacité des services locaux, rompus aux délits opportunistes et aux équipes mobiles venues de l’étranger.

Arrestations, audience et déroulé procédural

Les suspects sont repérés puis interpellés. La qualification retenue est « vol en bande organisée », prévue pour les groupes structurés. Jeudi, le tribunal de Draguignan, dans le Var, entend les quatre mis en cause. La procédure avance, car les pièces concordent et l’enquête éclaire les rôles de chacun dans la manœuvre.

Dimanche, au départ des faits, Menconi participe à un concours de pétanque. L’arrachage survient près des terrains, alors que l’attention se relâche. Un journaliste du Parisien suit l’affaire sur place. Il note deux répliques en italien entendues plus tard : « non c’è problema » et « forza », bribes d’un échange bref et tendu.

Devant les juges, la posture du plaignant surprend certains. Il déclare ressentir de la peine pour les voleurs, car son parcours pèse. Cette distance tranche avec l’image associée au grand banditisme corse. Elle renforce une stratégie claire. Laisser la police traiter, éviter l’escalade, tenir un cap légal.

Ce que révèle l’affaire pour le grand banditisme corse

Les quatre prévenus sont placés en détention provisoire, dans l’attente d’un jugement prévu en octobre. La décision protège l’instruction, car des fuites nuiraient aux vérifications. Elle envoie un signal aux équipes itinérantes, attirées par les lieux festifs. L’affaire met à nu des circuits de revente, fragilisés par la traçabilité.

Sur la Côte d’Azur, la haute saison impose une vigilance accrue. Les services adaptent les patrouilles, croisent vidéos, témoignages et téléphonie, puis ciblent les points de repli. La réponse rapide s’explique par cet empilement d’outils et par l’expérience acquise. Des séries de vols testent chaque été les dispositifs.

Au-delà du fait divers, le dossier éclaire des habitudes criminelles transfrontalières. Des groupes venus d’Italie opèrent, car la densité touristique offre des cibles. Les profils locaux comptent, mais la coordination policière compte autant. Cette combinaison explique la récupération éclair, tout en rappelant les tensions historiques qui entourent le grand banditisme corse.

Enseignements, cadre pénal et prochaines étapes à suivre

Cette affaire rappelle une réalité simple : la vitesse de réaction dissuade les équipes opportunistes, car elle rompt le bénéfice attendu. Les suites judiciaires, attendues en octobre, diront la peine. Elles diront aussi la portée des preuves dans un contexte sensible, lié au grand banditisme corse. Entre méthodes discrètes et coopération renforcée, la Côte d’Azur consolide aussi ses défenses pour l’été.

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