Thomas Frank après la défaite de Tottenham en Supercoupe d’Europe face au PSG : « On a affronté la meilleure équipe du monde »

Le plan a tenu longtemps, la pression a fini par bousculer Tottenham, mais l’élan collectif s’affirme avec force

Publié le
Un souffle tient tout un stade, puis retombe d’un coup. Face au PSG, Thomas Frank a vu son plan tenir, vaciller, puis s’échapper aux tirs au but. Le score ne raconte pas tout. Le vestiaire, lui, sait ce qu’il a donné. Les tribunes l’ont senti. La marge est mince, l’ambition reste entière, et l’élan demeure.

La stratégie de Thomas Frank a presque fait basculer la finale

Selon lequipe.fr, le coach a assumé un choix fort après le 0-4 contre le Bayern, le 7 août. Il a installé une défense à trois pour fermer l’axe, puis lancer vite les couloirs. Cette structure a comprimé le PSG pendant longtemps, car elle a lié pressing, couverts et sorties propres. L’idée a tenu jusqu’aux dernières vagues.

Tottenham a limité les occasions avant le premier but parisien, car la ligne arrière s’est tenue. Les milieux ont resserré les espaces, tandis que les pistons ont étiré le terrain. Les Parisiens ont insisté, certes, mais sans angles clairs pendant de longues minutes. Le plan sonnait juste, donc l’équipe a gardé son sang-froid.

Le tableau final reste cruel : 2-2 dans le jeu, puis 3-4 aux tirs au but. Le coach l’a dit : il y a du positif quand on tient le PSG ainsi. Il faudra travailler la séance, car la pression change tout. Ce groupe a montré un cran nouveau. Thomas Frank l’a reconnu sans détour.

Ce que Thomas Frank retient d’un match sous haute pression

« Très fier des joueurs, du club, des supporters », a-t-il soufflé, car chacun a répondu présent. L’adversaire du soir « est la meilleure équipe du monde » selon lui, et ce n’est pas une formule. Le bloc a rivalisé, donc l’idée avance. Le projet se consolide quand la scène brûle et que le plan tient.

Le staff a noté l’impact des entrants parisiens, car ils ont haussé le rythme et l’intensité. Les Spurs ont plié tard, puis cédé sur la séance. Cela n’efface pas la maîtrise longue du match, ni le contenu. João Palhinha et Mohammed Kudus gardent le cap, tandis que le groupe prend des repères durables.

À la fin, le coach a lâché un « whaou » sincère, car l’effort fut immense. Les tribunes ont répondu, donc l’équipe a pris de la force. Ces moments soudent un vestiaire, puis affûtent les réflexes. Thomas Frank préfère retenir l’allure collective, et transformer la déception en méthode.

Leçons tactiques et mental de Tottenham pour la suite

Cette finale valide des axes clairs : transitions rapides, densité au cœur du jeu, et coups de pied arrêtés menaçants. Les pistons offrent des sorties nettes, car ils fixent haut et créent des décalages. Le bloc coulisse mieux, tandis que l’axe gagne en autorité. Il reste à durcir la gestion des toutes dernières minutes.

La bascule s’est jouée quand Paris a multiplié les entrées. La fraîcheur a pesé, car la pression s’est accrue sur la relance. Fermer la zone seconde balle, sécuriser les couloirs, puis calmer le jeu : voilà le chantier. Cette équipe a la base, donc elle peut verrouiller ces détails. Thomas Frank l’a déjà ciblé.

Reste la séance des tirs au but, où le geste devient mental. La routine comptera, car l’habitude apaise la jambe. Tottenham travaillera ce rituel, puis fixera des rôles clairs. Dans ce cadre, chacun sait quoi faire. La confiance suit l’ordre. C’est ainsi que l’on gagne ces fins de nuit encore serrées.

Ce match fondateur trace une voie exigeante et claire

La soirée pique, mais elle révèle un socle solide, une idée lisible, et une envie tenace. Le vestiaire peut s’appuyer sur ces minutes fortes, car elles valent plus qu’un discours. Thomas Frank demande du courage et des détails justes ; l’équipe a donné les deux. La marche est haute, pourtant la porte est entrouverte.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.