Regards aimables, promesses lisses, puis un doute qui serre le ventre. Dans un camping ardéchois, Eddie Goujit passe de saisonnier modèle à sujet explosif, car des plaintes s’accumulent et l’alerte grimpe. La directrice raconte comment la confiance, accordée vite, se fissure à vue d’œil. Les incohérences, minuscules au début, s’enchaînent, donc le fil se tend jusqu’au déclic final. Tout bascule ensuite.
Recrutement, CV flatteur et premiers doutes autour de Eddie Goujit
Selon france3-regions.franceinfo.fr, la gérante embauche sans fouiller le passé, car elle revendique une vieille école qui privilégie l’humain. CV soigné, visio cordiale, ton poli, tout semble aligné avec la saison. Le poste est simple, pourtant il exige méthode et respect. La confiance donnée au départ doit vite se concrétiser sur le terrain.
Sur le papier, gestion d’une équipe de cinq animateurs, colonies à la montagne et à la plage. À dix-huit ans, Eddie Goujit promet dynamisme, cependant rien ne suit. Très vite, il s’éparpille, car l’organisation manque, et les attentes des familles, nombreuses, réclament clarté, rythme, sécurité et tact.
Il dit suivre une deuxième année à Sciences Po, mais les fautes sautent aux yeux. Il évoque une mère procureure et un père actionnaire, donc un milieu solide. Pourtant les histoires s’empilent et son attitude, parfois affectueuse, dévie vers la flatterie insistante. Il va jusqu’à m’appeler “maman adoptive”.
Emprise, répliques cinglantes et révélations en ligne sur Eddie Goujit
Au quotidien, il amuse, car il sait jouer le pitre rigolo, mais il n’anime pas vraiment. Les jeux déraillent, la logistique flanche, et le sérieux s’efface. Quand ça frotte, il sort des textes de loi, donc il intimide. Puis il cajole pour calmer, signe d’une emprise sournoise qui déstabilise l’équipe.
Avec les salariées, l’écart choque, car il parle mal aux femmes de ménage. La phrase tombe, brutale, et blesse, tandis que le respect attendu disparaît. Des clients signalent autre chose, car il organise des soirées payantes où des enfants donnent quelques pièces. Cela alerte, donc la vigilance grimpe.
La directrice ouvre son navigateur, tape le nom de Eddie Goujit, et comprend l’ampleur du problème. Les résultats s’alignent, car plusieurs plaintes existent déjà, et il serait recherché depuis des mois. Interrogé, il nie tout, cependant la cohérence manque, et le malaise grandit encore.
Alerte aux gendarmes, interpellation au camping et suites judiciaires
Face aux faits, la gérante propose un départ, mais il refuse, donc l’option sécurité s’impose. La gendarmerie est prévenue le vendredi 8 août, car le risque croît. Ils interviennent le dimanche 10 août au camping du Lion, à Bourg-Saint-Andéol en Ardèche. Là, Eddie Goujit travaillait comme animateur saisonnier.
À Toulon, il s’était déclaré candidat aux municipales 2026, ce qui nourrit sa mise en scène. La Région a déposé des plaintes pour usurpation de fonction et escroqueries, car le préjudice est sérieux. Il restait pourtant déclaré à l’Urssaf, donc la directrice s’interroge sur l’absence d’alerte plus tôt.
Après l’interpellation, la confiance s’effondre, et la directrice doit rassurer l’équipe, puis les vacanciers. Il est en garde à vue à Toulon et sera présenté au juge d’instruction le mercredi 13 août. Le camping tourne, mais l’amertume persiste, car trop de personnes se disent bernées.
Ce que retient la directrice après des semaines sous tension
Le soulagement existe, car l’interpellation met fin au trouble, pourtant l’appréhension demeure. La responsable retient une leçon simple : vérifier avant de confier, puis suivre de près. La saison exige rigueur et respect. Dans cette histoire, Eddie Goujit apparaît comme un beau parleur, et l’expérience, rude, le confirme. Un recrutement humain gagne toujours à croiser émotions, faits, contrôles et retours clients.