Une prise de parole inattendue bouleverse les repères. La fille de Bruno Solo dévoile une réalité invisible que partagent des millions de personnes. Un quotidien silencieux, souvent incompris, marqué par des obstacles persistants. Derrière ce témoignage direct, un vécu singulier qui révèle des failles encore ignorées du grand public. Une voix s’élève aujourd’hui pour nommer ce qui reste trop souvent tu.
Le combat d’Angèle, soutenu par Bruno Solo
Selon news.yahoo.com, dans l’ombre des plateaux, Bruno Solo construit un foyer solide. Il rencontre en 2002 Véronique Clochepin, déjà maman de Tom, un an et demi, qu’il adopte. Trois ans plus tard, le couple se marie et accueille Angèle. Le cadre est aimant et discret, car la vie privée reste protégée. Cette stabilité compte, surtout quand la différence s’invite tôt.
Angèle grandit en décalage. Elle fête ses 20 ans cette année et se raconte enfin. Le temps de l’enfance est marqué par les rendez-vous médicaux, les essais, puis la lassitude. Les mots manquent, pourtant les regards pèsent. L’adolescence tire des fils douloureux, car l’école n’épargne pas ceux qui apprennent autrement. La confiance s’effrite, l’estime vacille.
Pourtant, le cercle familial tient. Les proches soutiennent sans faillir, tandis que l’espace public ignore souvent l’invisible. Le père célèbre le courage sans s’exposer, la mère rassure, le frère guide. Ce socle aide à avancer malgré les à-coups. Le récit d’Angèle s’inscrit alors dans une continuité : tenir, apprendre, puis parler pour clarifier.
Dys, TDAH et errance médicale : une jeunesse cabossée
Angèle dit être « multi dys » avec TDAH. Le quotidien se grippe : une simple phrase peut prendre dix minutes. Le sport serre le ventre, la dernière place devient routine. Les lacets arrivent en CM2. Lire l’heure, compter l’argent, tracer un itinéraire restent difficiles, car la coordination et l’attention bousculent chaque geste.
Les chiffres éclairent l’ampleur. La Fédération française des DYS évoque 6 à 8 % de troubles dys. Dans une classe d’âge, 4 à 5 % seraient dyslexiques, 3 % dyspraxiques, 2 % dysphasiques. Ces repères montrent l’invisibilité du visible. Le handicap ne se voit pas toujours, pourtant il structure la scolarité, les choix et les trajectoires.
L’errance pèse, car des « professionnels » blessent parfois. Les mots violents laissent des cicatrices. À 17 ans, des allers-retours Paris-Lyon mènent enfin à un diagnostic posé. La compréhension apaise, même si rien ne s’efface. La parole se libère début août sur TikTok, et le public découvre une réalité nuancée. Le but n’est pas la plainte, mais la clarté.
Reprendre pied : études, scène et soutien autour de Bruno Solo
La différence a un coût social. Treize années de harcèlement cassent l’élan. L’isolement gagne la cour, puis la classe. Une AVS extraordinaire tend la main et change le cours. Vient la déscolarisation, car le corps et l’esprit n’en peuvent plus. La blessure reste, mais une présence solide fait barrage à l’oubli.
Les impacts du trouble structurent encore le présent. La conduite reste impossible, car TDAH et dyspraxie ne s’accordent pas avec le permis. Le métro s’apprend pas à pas avec la famille. La danse classique s’est arrêtée, freinée par la dyspraxie, le TDAH et des malformations physiques. L’art revient autrement, car la scène accepte d’autres pas.
La reconstruction s’ancre dans le collectif, et Bruno Solo reste un repère. Angèle intègre une école de théâtre l’an dernier, puis une troupe de comédie musicale. Une meilleure amie veille, une psychologue exceptionnelle accompagne. Chaque jour devient un entraînement patient. Le progrès se mesure, car il y a un an, elle n’aurait pas pu tout dire.
Pourquoi ce témoignage peut faire évoluer le regard collectif
Parler change la donne, car la vérité désamorce les jugements. Le parcours d’Angèle rappelle que l’invisible exige des aménagements simples et une écoute constante. Le soutien familial, celui de Bruno Solo compris, n’efface pas la difficulté, mais ouvre la voie. Ce récit invite chacun à ajuster son regard, pour que la différence cesse d’isoler.