Les valises sont prêtes, les esprits déjà tournés vers la mer, et la vigilance s’impose. La plage la plus polluée de France en 2025 se situe sur la Côte d’Azur, ce qui bouscule les plans baignade et détente. Avant chaque bain, consulter les contrôles officiels change tout, car le nouveau classement met en lumière des écarts nets et guide des choix plus sûrs.
Pourquoi cette plage inquiète autant selon le dernier classement
Selon mariefrance.fr, l’association Eau & Rivières publie chaque année un classement fondé sur un indicateur précis. À 95, un site est « recommandé » ; à 85, « peu risqué ». En dessous, « à éviter ». Jusqu’au début juin, un rivage azuréen occupait la pire place en 2025.
Les Flots Bleus à Saint-Laurent-du-Var ont affiché la note 40,54, très loin des seuils de confiance. Cette valeur sévère a entraîné fermetures et renoncements. La plage la plus concernée a vu affluer les questions, car personne n’accepte un doute sur l’eau. Les repères 85 et 95 servent alors de boussole.
La cause est connue : des rejets d’eaux usées partiellement non traitées par la station d’épuration de la métropole, à l’embouchure du Var. L’Agence Régionale de Santé a jugé la qualité insuffisante. Les panneaux d’alerte se sont multipliés, alors que la canicule de début août poussait paradoxalement vers le littoral.
Ce que disent les contrôles récents et les autorités
Au début de l’été, la mairie de Saint-Laurent-du-Var a annoncé la réouverture du site, après retour des analyses dans les normes. Les derniers contrôles, conformes aux règles sanitaires, l’ont confirmé. Cette évolution rassure les familles et redonne du souffle aux commerces, car chacun souhaite profiter sans craindre l’eau.
Tout n’a pas rouvert cependant. Les plages de Cousteau et de Landsberg restent fermées pour des raisons similaires. Le suivi se fait zone par zone, avec des décisions adaptées. On ne généralise pas, on vérifie, puis on choisit. Ce rythme évite les malentendus et favorise des gestes simples.
Avant de partir, chacun gagne à vérifier la plage visée : bulletin municipal, annonces de l’ARS, panneaux sur place. Ces repères, faciles à lire, aident à décider. On vise 95 pour une confiance maximale, on accepte 85 pour un faible risque, et l’on évite ce qui passe en dessous.
Où la plage reste risquée ailleurs sur le littoral français
Le classement montre des faiblesses au-delà du Sud. Dans le Nord, le Pas-de-Calais et le Calvados, certains rivages affichent des signaux rouges, tandis que des coins de Bretagne et la Gironde inquiètent. Les taux de bactéries restent élevés, ce qui impose prudence, surtout quand l’affluence augmente avec la chaleur.
Pour s’orienter, on suit la même boussole : comparer, puis choisir un site surveillé. Une gourde, un chapeau, et un plan B près du premier choix aident si un panneau s’affiche. Ce réflexe évite l’insistance au mauvais endroit, car la sécurité prime, et la journée garde un rythme sans stress.
Ce cadre simple n’empêche pas l’élan vacances, bien au contraire. En prenant cinq minutes, on confirme la plage la plus sûre autour de soi, on adapte l’heure du bain, puis on profite. Ces choix concrets protègent les enfants et les aînés, tout en respectant le littoral et ceux qui y travaillent.
Pour des vacances sereines, adoptez ces réflexes efficaces et clairs
Prendre l’habitude de consulter les notes officielles, suivre les annonces de la mairie et de l’ARS, puis choisir un coin surveillé change tout. On protège sa santé et celle des proches, on évite les mauvaises surprises, et l’on soutient un littoral plus propre. Avec un peu d’organisation, la baignade redevient simple, sûre et agréable pour tous.