« 923€ pour quatre pâtes au homard » : l’addition pour déjeuner dans ce restaurant choque les touristes, le patron monte au créneau

Polémique sur une addition à 923 euros, un restaurateur défend ses prix et sa transparence

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Une addition à 923 euros, un déjeuner banal, une polémique qui enfle. L’histoire concentre les tensions d’un été chahuté entre restaurateurs et touristes. Les premiers disent souffrir d’une chute de la clientèle. Les seconds dénoncent des prix jugés excessifs. Au cœur du débat, une note qui sidère et un patron qui assume.

Quand l’addition heurte les touristes et enflamme les réseaux

Sur l’île italienne de Ponza, quatre touristes paient 923 euros pour un repas simple. Selon mariefrance.fr, la table commande une entrée, quatre assiettes de pâtes au homard, de l’eau et du vin. La note équivaut à environ 225 euros par personne. Le montant fait l’effet d’un électrochoc et relance un débat déjà vif.

Le détail choque autant que la somme. Les pâtes totalisent 759 euros. Deux bouteilles de vin blanc ajoutent 120 euros. Le reste provient de l’eau et des postes annexes. La facture se partage sur les réseaux. Elle s’inscrit dans un climat économique tendu, où chaque dépense pèse sur un budget vacances déjà serré.

Le sujet dépasse une table et une île. Il touche à la confiance entre salle et convives. Les internautes citent, pointent, commentent. Certains accusent des pratiques abusives et des cartes illisibles. D’autres invitent à vérifier les prix affichés et le mode de calcul. La viralité transforme un ticket en symbole d’époque.

Le patron répond, les touristes contestent le tarif du homard

Le propriétaire, Mario Coppa, défend sa politique tarifaire. Il insiste sur la légalité et la transparence. Le homard est proposé à 230 euros le kilo, étiquette visible à l’appui. Le poids moyen annoncé atteint 825 grammes. Il rappelle qu’un prix au kilo varie selon la prise et l’assiette servie.

Le restaurateur assume la procédure et renvoie à l’information donnée. Selon lui, la “décision finale” appartient aux clients. Les convives peuvent demander le poids et valider le choix. Il explique que la qualité, la cuisson et le service ont un coût. Il soutient que tout est clair, lisible, et conforme.

L’affaire reste, pour l’heure, sans suite officielle. Aucune saisine n’aurait été faite auprès de la Guardia di Finanza. La mairie de Ponza ne rapporte pas de plaintes. Le maire, Franco Ambrosino, le confirme publiquement. Aux yeux des touristes, le choc demeure. Pour le patron, la règle est respectée, facture comprise.

Prix, transparence et confiance : que révèle cet incident

Cette note instruit une double réalité. Des restaurateurs affirment perdre des clients en été. Des visiteurs estiment que des prix trop élevés les dissuadent. Entre les deux, la confiance vacille. Les réseaux amplifient tout. Une addition devient étendard, puis procès sommaire. Le dialogue doit reprendre, au-delà des captures d’écran.

La clarté reste la meilleure protection pour chacun. Les cartes doivent préciser le prix au kilo et les poids moyens. Les serveurs peuvent rappeler le mode de calcul, avant la commande. Les convives, touristes compris, gagnent à demander le poids réel. Cette transparence réduit la zone grise où naissent les soupçons.

Le dossier administratif reste vide, mais la discussion publique continue. Les budgets sont fragiles et la restauration cherche l’équilibre. L’étiquette, l’affichage et la pédagogie aident à l’obtenir. Un prix perçu comme juste s’explique. Un montant élevé se justifie, sinon il craquelle la relation. La confiance, elle, se construit plat après plat.

Ce que chacun peut retenir pour éviter les malentendus au restaurant

Avant de commander, demander le poids et le mode de calcul rassure. Côté salle, rappeler simplement le prix au kilo désamorce les quiproquos. Côté touristes, lire la carte, interroger, valider, protège le budget. Une addition claire apaise les attentes. Moins de bruit, plus de lisibilité. La table redevient un plaisir partagé.

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