60 ans après sa sortie, cette voiture française mythique est de retour en version électrique, mais…

Une icône revient branchée, légère et ouverte, entre charme d’antan, usages courts et plaisir d’été

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Le mythe refait surface, plus silencieux, mais toujours prêt à croquer l’été. Derrière la promesse, une voiture française née dans l’insouciance revient sans trahir son esprit. Le look reste minimal, la conduite reste simple, l’usage change un peu. Ici, l’odeur de sel, le vent tiède, et un sourire, parce que la route retrouve une saveur de vacances.

Une voiture française culte convertie à l’électrique

Née en 1968 sur la base de la 2CV, l’icône des plages revient en version Eden, proposée par le 2CV Méhari Club de Cassis. Selon jeuxvideo.com, la réplique roule sur la côte Atlantique grâce à une offre de location pensée pour l’été. Elle garde l’essentiel : une légèreté qui invite à lever le pied et à profiter du paysage.

Recréée à partir des moules d’origine, l’Eden n’est pas une restauration, mais une fabrication complète. L’homologation L7e impose des ceintures trois points et des barres renforcées, ce qui rassure sans durcir le caractère. La carrosserie reste en plastique, le toit demeure souple, les portes restent amovibles, et la silhouette, avec ses lignes droites, reste immédiatement reconnaissable.

La prise en main conserve l’esprit d’époque, car il n’y a ni direction assistée ni aides à la conduite. Le volant en bois est fixe et un levier remplace la boîte de vitesses. Le tableau de bord accueille un indicateur de batterie et un rétroéclairage. Quelques concessions ajoutent du confort moderne : une prise USB, des haut-parleurs Bluetooth, deux places arrière et un petit coffre pour le câble et le toit.

Une voiture française qui charme, mais garde ses limites

En ville comme sur la corniche, l’Eden attire les regards, et les arrêts créent des questions, parfois des photos. Le silence étonne, car l’absence de grondement mécanique accentue la parenthèse. On perçoit surtout le sifflement du moteur et les sons de roulement, ce qui donne une ambiance douce.

Le retour à la simplicité impose, toutefois, des réflexes. Le freinage à tambour demande de l’anticipation, ce qui rappelle l’école de la douceur. Le clignotant ne revient pas seul, et le frein à main manque d’efficacité en pente. Ces détails n’abîment pas l’expérience, mais ils exigent une attention constante et un style de conduite posé.

L’autonomie, comprise entre 80 et 100 km, convient à une balade côtière, pas à un long trajet. La recharge s’effectue sur prise domestique, environ trois heures pour passer de 20 % à 80 %. L’usage idéal reste court, simple et léger : on roule, on s’arrête, on respire, puis on repart.

Prix, location et public visé : ce qu’il faut savoir

À l’achat, l’Eden s’affiche autour de 35 900 € selon les variantes, soit un niveau comparable à une berline électrique moderne. Le choix se fait donc par passion et style. L’argument n’est pas la fiche technique, mais le charme, la position de conduite, et cette sensation de plein air.

La location devient l’option logique pour essayer sans s’engager. Comptez 99 € la demi-journée et 179 € la journée, avec des tarifs dégressifs si l’on prolonge. L’été y trouve son tempo, car on teste sur plusieurs jours, on garde le goût du sable, et on adapte le budget au programme.

Le cœur de cible réunit vacanciers et nostalgiques, heureux de retrouver l’esprit des cabriolets de plage. La voiture française convertie à l’électrique garde son sourire et ses limites, ce qui la rend attachante. Elle file au bon endroit : petites routes, front de mer, lumières dorées.

Raisons simples de l’adorer tout en acceptant des compromis

Sans annoncer de records, l’Eden réveille une envie de route lente et de pauses au soleil. L’expérience gagne en charme parce qu’elle assume ses contraintes et donne du style à l’instant. Pour qui cherche du court, du doux et du vrai, cette voiture française offre une bulle d’été, à louer, à savourer, et à raconter.

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