Un simple réflexe au volant peut coûter cher. Sans bruit, il expose les conducteurs à une sanction lourde et immédiate. L’affaire surprend, car beaucoup le font encore, même à l’arrêt. Pourtant, la règle est limpide et les contrôles s’intensifient. Amende, retrait de points, voire suspension du permis : l’addition grimpe vite. Mieux vaut connaître ce que la loi considère comme circulation, même à feu rouge.
Ce que risquent vraiment les conducteurs quand le véhicule est « en circulation »
La loi vise un véhicule « en circulation » dès qu’il est sur la chaussée, moteur allumé. Selon vonews.fr, le système Start&Stop ne change rien : à l’arrêt, le véhicule reste considéré en mouvement juridique. Feu rouge, embouteillage, arrêt momentané : le statut ne bouge pas. Pour les conducteurs, cette notion change tout.
L’article R412-6 du Code de la route est clair. L’usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur d’un véhicule en circulation est prohibé. Quelle que soit la vitesse : zéro ou cinquante, l’interdiction demeure. Ce texte ferme les interprétations et fonde la majorité des verbalisations.
La Cour de cassation, en janvier 2018, rappelle une seule exception : la force majeure. Un arrêt dû à un événement extérieur, imprévisible et irrésistible, peut la justifier. Hors ce cas étroit, tout véhicule sur la chaussée reste en circulation. Le téléphone en main expose donc immédiatement à la sanction.
Sanctions prévues ce que les conducteurs s’exposent à payer et perdre
Le barème est net : amende forfaitaire de 135 euros et retrait de trois points. La verbalisation peut intervenir même à l’arrêt, sur voie, moteur allumé. Feu tricolore, bouchon, arrêt bref : la contravention tombe. L’agent verbalise sur le fondement du téléphone tenu en main, sans besoin d’autre manquement.
Selon les circonstances et la décision de l’autorité, une suspension du permis peut suivre. Elle peut atteindre trois ans. La mesure s’ajoute à l’amende et au retrait de points. Elle sanctionne un comportement jugé dangereux et répété. Elle s’applique après constat, et s’apprécie au cas par cas par la juridiction compétente.
Policiers et gendarmes peuvent dresser procès-verbal sans que le véhicule roule. Tant qu’il se trouve sur la chaussée, moteur actif, il est en circulation. Les conducteurs confondent souvent arrêt et stationnement, ce qui entretient le risque. La règle tranche simplement : téléphone en main, circulation avérée, infraction caractérisée.
Pourquoi ce geste multiplie le danger et comment l’éviter
Le gouvernement alerte sur ce thé très populaire en France : il contient des substances cancérigènes
Téléphoner au volant augmente le risque d’accident mortel par trois. Les chiffres de la sécurité routière l’illustrent régulièrement. L’attention chute, la vision se tunnelise, la perception des distances se dégrade. Le temps de réaction s’allonge aussi. Quelques secondes suffisent pour rater un freinage, louper un piéton ou surprendre un deux-roues.
L’envoi d’un SMS multiplie le risque par vingt-trois. Le regard quitte la route, les mains quittent le volant, l’esprit décroche. Ce cumul rend toute manœuvre hasardeuse. L’idée reçue “à l’arrêt c’est bon” entretient l’illusion de sécurité. Au feu ou dans un bouchon, la menace demeure entière, car la circulation continue.
La conduite sûre impose des réflexes simples : couper le moteur hors chaussée, se garer, puis consulter. Un support fixé et des commandes au volant réduisent la distraction, sans la supprimer. Les conducteurs gagnent à prioriser le regard loin et les mains sur le volant.
Rester maître de la route demande des choix simples et constants
Le droit est clair et la logique aussi : pas de téléphone en main tant que le véhicule est en circulation. Amende, points, suspension, risques : tout s’additionne vite. Les conducteurs peuvent éviter l’irrémédiable en adoptant un réflexe unique : s’arrêter hors chaussée, moteur coupé, puis consulter. Sur la route, chaque seconde d’attention sauve des vies. Ce choix simple protège vos proches, vos points et votre permis durablement.