À seulement 19 ans, Barron Trump attire déjà l’attention du monde financier. Loin de se contenter de son nom, le plus jeune fils de Donald Trump s’impose dans un domaine où peu l’attendaient : les cryptomonnaies. Entre curiosité précoce et esprit d’entreprise, il s’affirme comme l’un des acteurs les plus prometteurs de sa génération, aux côtés de ses frères également tournés vers ce marché en pleine ascension.
Comment Barron Trump a devancé son père dans les cryptos
Avant son père, Barron Trump s’est plongé dans les cryptos et y a trouvé des repères, affirme bfmtv.com. Donald Trump confessera plus tard, amusé, qu’« il a quatre portefeuilles cryptos ou quelque chose comme ça ». Le contraste illustre un basculement générationnel, car la compréhension technique précède désormais la stratégie d’influence au sommet.
De cette avance naît une idée insistante, puis un projet concret. Le fils persuade son père d’unir leurs forces et de co-fonder World Liberty Financial. La plateforme voit le jour en septembre 2024. Elle s’affiche comme une porte d’entrée simple vers les paiements crypto, avec une gouvernance tournée vers l’expansion.
World Liberty Financial n’émet pas seulement des services. Elle bat sa propre cryptomonnaie, le jeton WLFI, pensée pour circuler vite, payer, et fidéliser. Les co-fondateurs, associés au lancement, détiennent une part des jetons. L’architecture combine marque, utilité et liquidité, tandis que le discours public mise sur la légitimité familiale.
WLFI, gains verrouillés et projections pour Barron Trump
Dans le sillage du lancement, Barron Trump encaisse 80 millions de dollars en cédant une fraction de ses jetons. Il détient encore 2,3 milliards de WLFI, bloqués. Si le cours reste au niveau actuel, la revente pourrait porter ses gains potentiels jusqu’à 525 millions de dollars.
La famille Trump contrôle 22,5 milliards de WLFI sur 100 milliards émis par la plateforme. Au prix observé, cette position équivaut à 5 milliards de dollars. Les jetons demeurent toutefois « verrouillés ». Ce statut limite toute conversion immédiate et alimente l’alignement stratégique autour de l’actif.
Ces montants restent sensibles aux variations du marché, car chaque pump ou repli infléchit les scénarios. Le discours associe utilité du token et liquidité, afin de renforcer la confiance. Les détenteurs misent sur l’effet réseau, tandis que la régularité des paiements promet des cas d’usage concrets, donc mesurables.
Autour du patriarche, un écosystème et des fortunes annexes
Au même moment, Melania Trump lance, la veille de l’investiture, un meme coin éponyme. Depuis sa création, la valeur a chuté de 98 %, pourtant la capitalisation reste proche de 160 millions de dollars. L’objet intrigue, car le marché valorise la marque, tandis que l’utilité réelle alimente les débats.
Deux frères s’installent dans l’amont de la chaîne. Eric Trump et Donald Trump Jr. détiennent chacun 7,5 % d’American Bitcoin, société de minage cotée au Nasdaq. Cet ancrage industriel pèse lourd, car leurs positions gonflent de 500 millions de dollars chacun, avec la hausse du secteur.
Dans ce contexte, la fortune de Donald Trump grimpe. Elle passe de 4,3 milliards en 2024 à 7,3 milliards cette année, portée par les cryptos. Le gain dépasse 2 milliards en un an. Les États-Unis adoptent en juillet une première régulation. Des élus démocrates évoquent des conflits d’intérêts possibles, y compris autour de Barron Trump.
Entre promesse de richesse et régulation, une équation encore mouvante
Cette trajectoire, faite d’innovations, de jetons verrouillés et d’actions minières, témoigne d’une stratégie cohérente, mais exposée aux cycles. Barron Trump incarne un relais décisif. La plateforme WLFI structure les flux et concentre les espoirs, au rythme des marchés. Les capitaux s’additionnent. Des règles naissantes redistribuent déjà les cartes. La transparence et la conformité deviennent aussi des actifs. Vigilance et mesure s’imposent.